Les enfants et les médias

Prévention envers les plus jeunes

La protection des enfants entre dans la catégorie poids lourd de la protection, prévention, éducation, instruction. Le tout enrobé par l’affection de sa famille.


3018

le numéro national pour les jeunes victimes de violences numériques

Les enfants et les médias

UNE ÉTUDE MENÉE PAR L’ÉDITEUR BITDEFENDER MONTRE QUE LE TEMPS PASSE SUR LES SMARTPHONES ET LES ORDINATEURS EST DE TROIS HEURES PAR JOUR A L’AGE DE 5 ANS.


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Historique :

Chacun fait le choix qu’il souhaite lorsqu’il met au monde un petit. L’enfant d’aujourd’hui est le plus souvent « désiré » ce qui ne doit pas le mettre sur le rang de Roi ou Reine.

  Le sujet présenté ici, n’est qu’une invitation à réfléchir aux conséquences de « nouvelles » données et de ne pas se sentir éventuellement démunis devant, de s’adapter.

Cette invitation est beaucoup moins invasive que l’absence de discussions ou la répression. Il semble également que toutes nos sociétés européennes actuelles s’évertuent à guider par l’information et l’action : comment faire faire pipi aux chiens, prévention du sida, des accidents de la route ou domestiques, du cancer du sein, des maladies colorectales…, alors pourquoi l’utilisation des Médias par les enfants de moins de 10 ans seraient une ingérence ?

Une autre réalité absolue que l’on s’évertue à nier, oublier, dominer, occulter mais aussi apprivoiser, chérir et entretenir s’appelle la différence, assez binaire à la base, elle oscille entre le positif et négatif (pour résumer de façon très primitive). Deux exemples donneront la dimension des applications dans lesquelles, l’humanité est placée. Lorsque l’un mange, le voisin ne mangera forcement pas ce que l’autre a ingéré… Lorsqu’il pleut, la terre se régénère mais un temps ensoleillé en fait autant.

Évidence ! Mais tout ou presque fonctionne sur ce principe et entraîne un incroyable charivari de conséquences, elles aussi en phases « plus » ou « moins ». Les graduations intermédiaires rajoutent une belle pagaille d’obligations et d’interrogations, plus elles sont nombreuses et plus les choix ou options se multiplient et se divisent. L’ effet est totalement inversé lorsque l’on a peu de solutions, on se retrouve dans un entonnoir ou une souricière et tout manque. Pratiquement tous les mouvements contestataires se fondent sur cette base et ils engendrent bien souvent de belles réflexions, solutions, découvertes mais aussi de grandes intolérances et débordement et dans la même envolée, les abus et les malversations se mettent de la partie.

Tout et son contraire sur cette terre, avec une petite subtilité que l’on oublie bien souvent, elle se nomme la stabilité ou la recherche commune aux êtres humains : vivre sans faire de vague, juste vivre. La recherche de confort valide sans doute, le plus de dérapages. Observons un phénomène instinctif à la nature : les vaches, pour exemple, paissent bien souvent au milieu de leur pâturage mais les gourmandes préfèrent les bords de route où l’herbe est jeune, verte et drue ! Le fameux toujours plus que, nous, humains devrions tempérer : savoir s’arrêter éviterait les addictions collectives.

La vie sociale d’un être humain

L’humain, dans la vie sociale et de groupe, a l’obligation d’un minimum de partage par sa condition. La liste principale des actes communautaires est assez longue, tout le monde la connaît et beaucoup l’oublient. Elle est la suivante :

  • La rue - Le supermarché - Le médecin et l’hôpital…
  • Les écoles - Les administrations - les impôts - la sauvegarde et ainsi de suite…

Ce qui ne ce partage pas :

  • sa maison ou que pour l’apéro…
  • Son assiette sauf invitation…
  • En général sous nos cieux : son conjoint, ses enfants…

Ce qui ne se discute que pour l’améliorer :

  • l’intégrité - le partage - les soins moraux et physiques - la sécurité -

la beauté et tous ses contraires qui encombrent la vie en société.

L’équation enfant, qui est-il ?

Le point principal développé ici est "Les enfants et les Médias" mais avant, on replace l’enfant dans la peau d’un enfant et déterminer ce qui lui est nécessaire pour évoluer, grandir, être bien avec lui-même.

  • Il lui faut du lait et plus tard une nourriture saine, des soins de propreté mais aussi un apprentissage pas trop ou pas, pas assez, puis la dernière touche est l’amour (tout le monde le sait). Les deux premiers éléments sont souvent acquis. Les deux derniers, eux, peinent encore car en leur nom on bascule souvent dans les excès.
  • La réalité est exceptionnellement difficile. Beaucoup de parents sont de bonne volonté et sont bien démunis lorsque dans leur nichée, ils ont un élément perturbateur ou réfractaire (quelque soit la nature de ses manifestations).
  • Ceux-là se retrouvent bien souvent seuls et le regard collectif devient assez insupportable, ce qui les enfonce définitivement. Tout le monde n’est pas Rambo et Wonder Woman.
  • Un enfant élevé dans un sens peut interpréter totalement à l’inverse, autant dans le positif que dans le destructif et c’est bien pour cela que la majorité existe, elle valide le jeune, face à ses responsabilités propres, la lignée se soulagera et ne portera pas des casseroles sans fin. Le divorce va aussi dans ce sens, lors de rapports conflictuels divers, les conjoints lésés demandent à se libérer d’une responsabilité tacite par le lien du mariage.
  • Nos petits, même en leur donnant plein d’attentions et d’intentions positives « plus ultra », ont eux aussi leurs responsabilités.
  • Les ambiguïtés de la vie sont extrêmement variées et elles ont des effets néfastes profonds dans les comportements sociaux, professionnels ou privés.

L’encadrement standard des enfants

  • Un enfant reste un enfant. Ceux qui décident de sa vie sont le plus souvent ses géniteurs et s’ils ne sont plus là, les référents de remplacement. L’enfant est bien vivant et donne ses réponses mais a des droits aussi. Ils sont organisés dans Les Droits et La Charte Des Enfants. L’idée qui consiste à dire que cela ne sert à rien ou que l’on est maître chez soi ne tient juste qu’à un certain point. Les principaux étant la nuisance et la menace.
  • On retourne vers qui fait quoi : les parents, l’éducation scolaire ou les pouvoirs publics ! Comme tout le monde renvoie les responsabilités, personne ne s’attarde sur la conséquence abandonnique que cela peut avoir sur la génération quasi entière. Et ceux, de bonne volonté ou précurseurs, ont le sentiment absurde d’être dans le vide. L’absence de cohésion et du goût de l’essentiel apportent le néant en passant par le chaos.
  • Même les enfants encadrés et dit bien élevés sont noyés dans l’ensemble.
  • Les Médias dont il est enfin le sujet sont responsables de laisser leurs ondes s’envahir de tous les excès. Entre le vocabulaire qui n’a rien de poétique, les images de violence intempestives et envahissantes, les orientations qui vont toujours dans le même sens : assassinats, viols, abandons, truanderies morales et physiques de toutes sortes et à toutes heures….
  • Puis dans la pratique, l’accès aux biens de services tel que les supermarchés (temples de la consommation culpabilisant le non), les téléphones, l’accès Internet, les multiples chaînes de télévision…
  • La demande n’est pas de couper tout et d’être sur une île du monde. Elle est dans la protection des citoyens et surtout des petits. Ils sont de plus en plus nombreux à être face à eux-mêmes sans réponses appropriées alors que l’on se revendique de sociétés évoluées et protectrices de nos mineurs.
  • Le sujet qui fait peur à tous, est qu’en l’abordant, on touche les profits qu’engendre la consommation… Mais pour prendre la télévision, une fois l’abonnement payé, elle peut rester allumée ou éteinte, cela ne change pas grand chose. Pour la connexion Internet, il en va de même. Donc, il nous faut aborder les produits dérivés.
  • Savoir dire NON est savoir dire OUI ! Un non est bien souvent à l’origine d’un Oui réfléchi et consenti, beaucoup plus fertile et consommateur ! La curiosité et l’innovation recherchées sont des sources d’achats et de paix.
  • On ne parle pas d’être dans la ouate ou de porter des œillères mais juste que les petits restent des petits et que la sexualité adulte, la violence adulte et les biens de consommation adultes ne soient pas en libre-service.
  • Les enfants ne revêtent des vêtements d’adultes que pour se déguiser et le geste reste ludique. Lorsque l’enfant joue à la guerre avec de faux pistolets, il n’y a qu’imitation ou exorcisation, mais lorsqu’il se livre lui-même à des actes guerriers, il tombe sur un champ de bataille. Nos anciens combattants ne sont plus écoutés car leurs témoignages deviennent standardisés et pourtant, le plus souvent, ils emportent dans la mort des souvenirs qui les ont empêché de vivre.

Les impacts, les valeurs

  • Lorsqu’un enfant dit un gros mot pour observer son impact, cela n’a aucun rapport avec un langage injurieux reconnu comme une référence.
  • Lorsqu’un petit regarde des actes sexuels, il est loin de comprendre qu’il n’est pas violé et ses futures découvertes dans ce domaine manqueront très certainement de plaisir et de fraîcheur. Est-ce cela que l’on souhaite pour les moins de 10 ans ?
  • _ Quand les plus simples actes sont accompagnés d’une absence (pléonasme total) des encadrants, l’enfant est abandonné à lui-même et va se mettre dans un engrenage de recherches affectives qui pourront se témoigner par la recherche dans l’alcool, le sexe, l’acquisition de biens matériels, l’articulation des autres et tellement d’addictions pour trouver la chaleur qu’il n’a pas. Mais les effets compensateurs s’envolent rapidement et le vide revient en demandant encore plus de matières.
  • Internet est un outil. Le téléphone illimité, les sms en sont d’autres. Nous en sommes les créateurs et donc les maîtres puisque, eux, ne sont pas vivants. Les enfants, il faut le redire, s’appartiennent dès la naissance mais sous la responsabilité des adultes qui leur doivent beaucoup de soins. A leur tour les petits ont des obligations d’obéissance, de reconnaissance et de travail scolaire. On a rien sans rien.
  • Les dernières touches concernent les rivalités « intellectuels-manuels » et l’autorité. Le choix ou l’état qui consiste à faire ou ne pas faire d’études ne justifie pas que l’on mette à la poubelle certains pour ne garder que les meilleurs (lesquels ?).
  • Pour l’autorité, elle est comme les autres, personne ne l’a détient intégralement, une forme est souvent complémentaire à une autre et lorsqu’elle est trop appliquée ou mal adaptée et/ou pas assez concentrée, elle se stérilise toute seule.
  • La conduite accompagnée est un mode assez efficace pour la majorité des enfants. Parfois, il faut être plus directif, parfois moins. Il y a des petits qui ont des besoins affectifs, d’autres matériels ou les deux ensembles. Certains doivent être lâchés, d’autres suivis et même poursuivis et toutes ces façons de pratiquer sont modifiables au fil du temps.
  • L’excès détruit, l’indifférence aussi et le « je suis dépassé (e) » achève !
  • La dernière constatation : chacun sait que parfois, toutes les bonnes volontés du monde ni font rien et que lorsque l’arbre pousse de travers, on a plus qu’à se culpabiliser mais si l’on a tout tenté, cette culpabilité a le bénéfice de résignation sans mutilation.
Sylvie.Michèle.Briere-2024

Sylvie Michèle BRIERE, fondatrice

Deux autres articles vous attendent sur le site de France Prévention la Suite : Vigilance Internet enfants/adolescents

Les enfants et les médias 2

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ECRANS-Enfants-Plaquette

CHINE : Les connexions Internet pour les mineurs étant interrompues entre 22 h et 6 h du matin, Sept. 2023


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