La superstition - Réflexions

Une façon de comprendre

Les idées ne sont pas issues du même gabarit et chaque partie du Monde a abrité des civilisations humaines extrêmement diverses. Les croyances et les superstitions font parties des structures intellectuelles qui souvent sont nommées comme ancestrales. Elles forgent la façon de vivre d’un groupe ou d’une civilisation.

Prévention et analyses

Il est possible ou envisageable que l’histoire des anges, dans toutes les symboliques religieuses ou même profanes, rejoigne l’idée des scientifiques sur l’évolution. Les pôles féminin/masculin étant voué à devenir unique ou asexué, dans la logique de l’ange.

Mais il y va peut-être d’un fantasme collectif, plutôt rassurant, puisqu’il évoque une pacification, une union ou encore une fusion… Certains seraient tenter de parler de fuite en avant en cherchant un ailleurs, toujours meilleur.

A cet instant précis, nulle certitude en rien, juste une foi ou une conviction et pas plus. On se repose ou pas sur de « jolies images ». Pourquoi pas… tant que personne n’oblige l’autre à les croire ou le suivre de force.

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La ou les superstitions

Dans les superstitions, on transporte depuis des siècles un tas de « casseroles » comme l’on dit. Et la cerise sur le gâteau est que très souvent, on les distribue à "c’est pas moi, c’est l’autre"…

1 - La mort y est représentée comme étant un « mauvais sort » qui justifie que l’on s’en prenne à ceux qui donnent la vie ou la représente.

2 - L’objet (humain) de ces convoitises est qualifié de démoniaque ou sources de malheur dont il est justifié de se débarrasser,

3 – Le pouvoir qui est atteint en « jetant un sort » sur une tierce personne, actionne une kyrielle de satisfactions montantes qui appellent le recommencement des manipulations.

Méthode ou une des méthodes

Agir, commanditer la volonté et le « destin » du sujet puis obtenir d’éventuels résultats confortant les objectifs. Les premiers ingrédients du futur rituel se rassemblent petit à petit 1 à chaque danse macabre, le résultat se casera dans le « hasard ». Le menace de « retour » ne dissuadant pas.

4 – Le futur agissant ou déjà belligérant peut parfaitement choisir ce chemin comportemental facile, consommable, prisé par la superstition son alliée où tout est inscrit et pour lequel aucune question encombrante ne se formule et par conséquence, aucune réponse redoutée ne tombe.

5 – La pensée magique (qui n’est pas le rêve) se rattache aux croyances et rituels qui pourraient provoquer l’accomplissement des désirs, empêcher des événements ou résoudre des problèmes.

Certains agissants s’expérimentent en premier lieu dans ce domaine. (Mais ne pas conclure que tous les marabouts ou autres sont des destructeurs de toutes formes comme la rumeur en convient).

La base des manipulations portent aussi sur un jeté de « sort » (donc demande d’obéissance sans consentement) en jouant sur l’atrophie de la chance (peut être que l’on parle ici de la vitalité) ou de la volonté.

Cette pensée magique n’a rien d’immature, relevant de la psychiatrie, elle est parfaitement décideuse et souvent négationniste.

6 – Les civilisations et cultures mondiales s’adonnent à ces pratiques qui parfois, dit-on, s’avèrent mortelles. Il s’agit très certainement d’une façon de parler du harcèlement et de tous ses dérivés plus ou moins graves.

Un exemple (qui ne plaira pas à tout le monde, c’est certain) :

Nous ne consommons plus des oranges (à pleine bouche au risque d’aphtes, ouille) mais de la vitalité !

Une part de la formation des croyances, et sans doute des rumeurs, se fondent selon « le plaisir d’imaginer » (auto satisfaction affective élevée dont la transposition dans l’acte est souvent négative).

Au lieu de faire appel à des « preuves », du « rationnel », du « tangible », le manipulateur d’esprits va s’approprier tout seul, des droits, en fonction de ces propres règles, sans aucune autorisation. Le partage et le référencement seront rigides (impossible de lui apprendre autre chose) encore plus complexes que les standards.

Leurs inaccessibilités seront liées à leurs caractères uniques, à leur obscurantiste et asocialité, puis à leurs orientations destructrices.

Tout le monde dispose d’un jardin secret et de petits travers. Les délinquants sont aussi dans une formation nuisible et exclusive avec eux-mêmes. Mais leur distinction est de taille, ils ne recherchent pas forcement l’anéantissement de la vitalité humaine.

Et comment tout cela est implanté par notre opérant de gabarit original ?

Notre prédateur ou futur prédateur, cuvée spéciale, se livre à toute une gymnastique spéculatrice, sinueuse et malgré tout, très organisée. Pour cela, il s’accompagne de rituels physiques, assez souvent.

Si notre agissant se contentait de ces pratiques, il n’y aurait pas un danger trop imminent pour son environnement. La difficulté réside dans l’effleurement ou l’acoquinement des dérangements mentaux qui lui donnent une interprétation de la réalité très défectueuse mais aussi l’entraîne, l’encourage dans son amorce et sa poursuite. Une fois entamée pour arrêter l’emballement, cela semble assez impossible sans répression, dans un tout premier temps en tout cas.

Les termes fédérateurs utilisés pour qualifier ces pratiques sont :

  • l’occultisme, la cabale, les conjurations…
  • magie noire…
  • Vaudou, sorcellerie…

Classés par ordre potentiel « d’efficacité ».

  • Deux notions de fétichisme autour de cet amas ritualisant :

Il y a l’action d’accumuler des objets représentants le rituel.

Et il y a la vénération des rituels en eux-mêmes.

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