Le travail, de la main au laser

La puissance du travail

Pas à pas, le travail progresse et pourtant, il s’est bien installé dans la tâche.

Les outils de l’Homme

Prévention par l’accessoire

 

Allez, il faut l’écrire une nouvelle fois : le premier outil de l’Homme a été la pierre ! Celle qui fracasse, casse et coupe !

Erreur ! Hé, oui ! Le premier, tout premier outil a été et est encore le corps ! Il sert de vecteur en toutes occasions, autant dans sa partie cérébrale que physique mais surtout pour la vie !

Qu’est-ce qu’un outil ? C’est un ’objet’ permettant la réalisation d’un acte, d’une action courte ou prolongée, simple ou compliquée et généralement, visible.

Mais par exemple, une pensée émise reste un fait non perceptible si elle ne s’accompagne pas d’un geste lui permettant une traduction, tout le monde s’accorde à le comprendre. Elle se révèle ’l’outil de l’action et de son accomplissement’. Et inversement, l’acte, le geste servent d’accessoires à l’intellect.

Cette partie philosophique ne conviendra pas aux ’pragmatiques’ et aux ’scientifiques’ qui eux préfèrent le tangible. Leur définition s’apparente à ce que l’outil soit un objet dont on fait un usage direct ou par l’intermédiaire d’un autre accessoire. Par exemple, l’ordinateur est un instrument élaboré qui peut en commander d’autres mais aussi diriger quelques outils, machines-outils.

La voiture n’est pas un outil, elle est bien une machine. On peut sans doute relier l’idée de ’basique’ sur le premier terme. Mais au fond le mot utilisé par tout un chacun, se retrouve avec des sens très expansifs qui soulagent les recherches en vocabulaire.

L’outil rend service et s’actionne autant que l’on en a besoin, souvent de façon agile et rapide, parfois accompagné d’un savoir-faire spécialisé et il porte des noms très simples mais aussi particulièrement spécialisés et complexes.

Le chirurgien et le dentiste impressionnent avec leurs accessoires dont certains sont de simples outils alors que d’autres sont des machines. Au quotidien, la fourchette et le couteau sont des outils alors que la casserole serait plutôt un instrument, bien que…

Il est agréable de constater que pour nos compagnons quotidiens et totalement intégrés depuis plusieurs générations, le souci de leur définition pourrait relever d’un travail académique. Alors comment intégré les petits nouveaux ?

Mais aussi, comment croire que notre communication est rudimentaire et anodine ou superflue ? Par le voyage de l’outil, l’Homme a cherché sa survie puis son confort. Si l’on reprend l’idée de la pensée-outil traduite par une action-instrument, la communication vient prendre une place particulière parfois confortable et en d’autres circonstances, imparfaite et même destructrice.

Seulement voilà, lorsque l’on commence à jouer avec les définitions, les divergences et l’affect interviennent en direct. Chacun peut avoir sa version et surtout ses extrapolations. Les unes n’étant pas moins bonnes ou meilleures que les autres.

Le nouveau millénaire, en Europe, a transporté un ’truc’ invisible avec lui. Il s’agit tout bêtement du CHOIX ! Le pouvoir politique et la créativité se sont tout de même rencontré, même si on peut encore en contester certaines de leurs limites. Ce phénomène ne s’est pas cantonné à quelques spécialistes mais il a gagné la société dans sa globalité.
Lorsqu’un écrit, un dessin, une publicité ou un film et téléfilm sont produits, il s’agit d’outil de communication de la pensée et de ses ressentis. On peut opposer la quantité et la qualité mais le processus en lui-même est une création donc une communication par l’outil.

La chute de cette histoire ne va sans doute pas séduire tous les lecteurs mais l’outil et son usage sont comme tout, si ils sont laissés à la portée du premier qui passe et qui ne le respecte pas ou l’utilise comme un apprenti bien maladroit, les effets bénéfiques s’envolent rapidement et se transforment même en défauts ou en dangers.

Pour se faire, les sociétés humaines ont inventé des codes et des règlements, des apprentissages et des diplômes, des lois et des sanctions pour que l’outil, justement, ne devienne pas une arme, entre autres buts.

L’art en général, qu’il soit de l’écriture, de la peinture, de la filmographie ou de bien d’autres, n’est un art que lorsqu’il est talentueux et presque exceptionnel. Ce dernier terme ne signifie pas que l’exception porte sur un seul critère mais bien sur une multitude. Si l’on prend une œuvre picturale, elle aura ses amateurs par le contexte dans lequel elle a été réalisée. On s’accorde à trouver des œuvres de siècles passés, comme étant ’incroyables’ car les moyens pour les réaliser étaient sans point commun avec les conditions actuelles (peintures, toile, lumière, survie, rareté, marginalisation de l’artiste…).

Dans ce cas précis, l’art devient un outil (et non un instrument) de transmission à travers les siècles. Le tableau ou l’opéra se transforment en ’façonneur’ par les yeux ou les oreilles qui les reçoivent… Je reconnais, il faut suivre mais en réfléchissant l’idée se tient.

Pour conclure, il faut faire très compliqué bien que personnellement, je nomme ça plutôt : très subtile…) : - La psychanalyse, dans ce cas, est-elle un outil de l’esprit pour qu’il se soigne ? On peut effectivement l’instrumentaliser mais elle reste au fond un principe originel d’outil, un peu comme un couteau ou une fourchette, devant l’Univers en tout cas…

Sylvie Michèle BRIERE, fondatrice

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