L’humain et sa vente - Réflexions

Femmes, hommes, relations, égalité, disparité, choix, entrave, prévention

Prévention par une bonne polémique

Le débat est ouvert par la nouvelle vague de tentatives de réglementation européenne. Il ne laisse indifférent presque personne, même les chastes l’abordent à un moment ou un autre de leur vie.


Une de ses définitions :

La prostitution est sous-entendu féminine et adulte alors que la réalité démontre parfaitement le contraire. Les hommes y sont parfois contraint ou volontaires également. Ce qui diffère est sans aucun doute le nombre d’individus touchés.

L’autre fait insupportable dans la prostitution est celui concernant les enfants. La définition de l’enfance est la construction, la structuration mais aussi une forme d’innocence, c’est à dire une absence de maturation dans certains domaines.

La prostitution n’est pas un chemin de vie commun. On l’associe à des demandes, des consentements, de la violence, des interdits, des trafics, des contraintes et ainsi de suite mais surtout à une sexualité tarifée, payée, exigée, sur commande et, normalement, dans des conditions excluant les sentiments d’amour ou sous des aspects assez tronqués. On lui attribue donc une relation vénale.


Un des descriptifs de ses applications :

Première partie : belligérances

Une estimation généralisée décrit la prostitution comme possible et normale puisqu’elle est réservée à certaines catégories de population et préserve une forme de stabilité sociale. Par excellence, on accepte que le générateur dispose de droits et que l’être prostitué est là pour les endiguer, cet état de fait étant rendu obligatoire par la nature.

Tout ce petit descriptif n’a jamais fait l’objet de conclusions très claires pour l’ensemble de la population, bien que les philosophes, les psychanalystes, les pouvoirs publics se soient penchés sérieusement sur le sujet.

Les seuls que l’on entend très peu sont les scientifiques, qui rendraient service à l’humanité en se penchant sur le sujet puis en émettant un avis : on sait, on se doute, on ne sait pas, on s’en fiche ! Mais quelque chose car ces soigneurs ont une longueur d’avance ou des moyens plus élaborés pour faire avancer ce débat public.

La prostitution était reconnue comme une conséquence génétique dans les temps éloignés ou une seconde nature et il y avait les bonnes et mauvaises femmes. Les usagers, eux, se trouvent encore en situation de victimisation car ils n’étaient et ne sont pas de bois, qu’il y a une question d’hygiène dans tout ça et l’homme a des besoins que les femmes n’ont pas (ce qui à cet endroit reconnaît que les femmes sont contraintes).

Quand la morale s’en mêle, cela fait prendre un grand nombre de chemins assez compliqués. L’alcoolique ou le fumeur, devant l’objet de leurs tentations, ne font pas mieux. Ils y passent autant de temps et d’argent, incluant les risques de mauvaise santé.

Le sociologue peut énoncer l’esprit de la prostitution qui flirte avec celui de la délinquance. Les deux se marient pour aboutir aux réseaux embauchant les femmes et les enfants soumis à l’acte sexuel non consenti en échange d’argent qui ne leur revient que très peu. On rajoute à tout cela la privation de liberté d’expression, de déplacements et de soins.

Deuxième partie :

A l’heure actuelle, en Europe, les populations disposent d’un nombre incroyable de dérivés ludiques, inventifs, de plus ou moins grandes facilités d’approches et défoulatoires. La morale ne cloisonne plus autant les couples, les femmes, les hommes et la libéralisation par la contraception aurait pu apporter de bonnes solutions.

Peut-on soulever l’idée que ce qui tente le plus est le fait d’exclure les sentiments, de tarifer et, donc par là, de donner un ordre, de passer une commande et d’exclure les sentiments positifs allant vers un engagement de couple ?

Peut-on évaluer une notion d’esclavage ?

Il s’agit alors de viols permanents ?

Peut-on ébaucher l’idée d’un très grand manque de confiance qui fait que la sexualité doit être vécue comme un achat ?

Quelle est la souffrance ou la satisfaction des deux parties en lice ?

Avec pertinence, l’analyse du troisième élément, qui entremet le client et le/la prostituée, est primordial car il est un acteur de profits et de manipulations.

Si l’on reconnaît les besoins beaucoup plus développés des hommes par leur constitution physique et les hormones mâles, n’y a-t-il pas d’autres solutions que l’achat d’actes sexuels ?

Cette prérogative sexuée est-elle un apanage ou la revendication d’une certaine virilité ?

L’autre déviation est que la femme prostituée, en général, se trouve satisfaite de sa situation la libérant d’un tabou où elle ne doit plus avouer des besoins insatiables…

Certaines femmes pratiquent la prostitution volontairement, à ce qu’elles déclarent, mais peut-on accepter la vente de corps vivants dans une démocratie ?

Troisième partie :

La divergence profonde se place dans le consentement. Par démagogie et jeu, le non incite et excite le oui. L’être que l’on prostitue est généralement opposé à cet état. Le critère est décisif dans l’identification de son exploitation.

Certains individus vendent leur sexe et acceptent ses pratiques avec plaisir. Mais généralement, cette vente est une question de rapport… d’argent. Il s’agit d’un mode permettant d’établir des profits faciles dont l’investissement de base est presque nul et se remplace de bon gré (l’une par une autre). Le regard sur les méthodes et la conscience des autres ne sont pas du tout des embûches, la question ne se pose même pas.

Quatrième partie :

L’argent se place au centre. Les prostituées reçoivent des revenus qui leur seraient interdits la plupart du temps (profil social défavorisé). Mais il est courant que l’argent soit gardé par l’organisateur de l’activité. Dans ce cas, il s’agit d’esclavage sexuel.

D’autres situations font que la redistribution financière soit au prorata.

Ce qui est de la responsabilité de tous vient des conséquences morales, physiques et sociales que cela implique pour les prostitués. Ils, elles n’ont pas ou si mal accès aux soins, à une protection sociale, à une vie considérant leurs besoins physiques et/ou affectifs, à une vie de famille et à une vieillesse éventuelle dans un contexte vivable, correcte et choisi délibérément.

Les conditions de vie de toutes les parties sont à enregistrer avec attention. Le premier constat, qui ne s’obtient pas en un jour, est de saisir la relation de souffrance.

La représentation culturelle, religieuse et politique d’un pays peut s’avérer dégradée ou pas.

Les hommes et les femmes ne disposent pas du tout des mêmes arguments ou opinions sur ce sujet et se retrouvent parfois dans un tourbillon d’accusations ou de belligérances très violentes. L’affaire de M. Dominique Strauss Khan en est une illustration récente qui a défrayé la chronique mondiale.

Les enjeux ont été déplacés pour une affaire de mœurs, ce qui force les constats suivants : où se trouve notre évolution libérale dans une prise à partie ultra sensible comme le sexe ?

Où sont les demandes et les refus ?

Il semblerait que cet accord ne soit toujours pas abouti.

Maintenant, la sexualité masculine est physiologiquement différente de celle de la femme et chacun doit y mettre du sien. Les garçons sont moins nombreux que les filles et certaines d’entre-elles sont acceptantes de pratiques sexuelles intensives pour de l’argent.

Donc chacun doit chercher sa chacune et vice versa.

L’humain est humain et ne se prétend pas animal.

Utiliser le sexe comme arme économique et politique n’entre pas dans la morale mais bien dans un coup bas. Dans l’affaire citée plus haut, la surprise des pratiques du Monsieur étaient toutes relatives, donc il semblerait qu’il y ait eu un défaut de protection de la part de l’employeur pour son employée… Les femmes de chambre dans les hôtels de luxe peuvent être au moins deux ? Un homme et une femme ? Trop cher ?

La conclusion est qu’en tant que français et/ou française, on fait quoi quand on se ballade à l’étranger maintenant ?

On met une ceinture de chasteté et on offre la clé à la douane ? C’est sympa d’être reconnus mondialement pour des pulsions sexuelles irrépressibles, au moins, on ne peut plus dire que l’on n’aime pas le sport !

Et enfin, est-il plus destructeur de s’abstenir de relations sexuelles ou d’exercer un achat, un vol d’actes furtifs, qui n’ont rien à voir avec le plaisir réellement, mais juste d’une coupulation ?

Et dans les couples, lorsque l’un exerce une soumission sur l’autre, y a-t-il une histoire relative à une prostitution latente ?

Tout est question de consentement et ma position personnelle tient en peu de mots : l’intégrité est plus facile que la prostitution qu’elle soit morale et/ou physique. Les conséquences en sont que l’on peut mourir abandonné de tous mais d’accord avec soi et peut-être Dieu…

Admettrait-on que sa fille, sa mère, son enfant, son fils ou son mari soient exploités sexuellement ? L’une des réponses est oui. Une autre des réponses est non. Et encore, une autre est : je ne sais pas. Mais elles engagent toutes des conséquences.

La majorité dit non tout de même et, cela, sans aucune difficulté.


Très drôle le sujet. Il est question de « l’égalité » salariale depuis combien de lustres ? L’Égalité de reconnaissance venant sans aucun doute avec et dans la foulée puis celle du partage des tâches ? 1 - c’est impossible pour des raisons de complémentarités à valoriser. 2 - Et après, on fait quoi dans les couples… On s’ennuie ? Un vrai tue l’amour, cette disposition, mdr ! 3 - Les Grandes absentes, encore, sont les femmes, qu’en pensent-elles véritablement (pas un sondage de +… mais un référendum…). Rigolo, personne n’ose…

Dernier sujet oublié celui-là : la prostitution : les corps morts sont interdits de trafics donc les vivants doivent doivent en faire autant. Par contre certaines femmes sont consentantes à la vente de leur sexe (pour 10 000 raisons) et certains hommes en acceptent leur consommation… Ce qui est inacceptable est le TRAFIC non consentit et surtout l’éducation en vue de prostitution ou encore, tous les dérivés, comme la prostitution forcée, la violence, le kidnapping et ainsi de suite… Mineur(e)s ou pas.

Sylvie Michèle BRIERE, fondatrice

Esclavage et traite : définitions L’esclavage

L’esclavage est un système socio-économique reposant sur l’exploitation d’êtres humains, qui ne fonctionne que sous la contrainte et par la violence. L’esclave est une personne qui n’est pas de condition libre : il appartient à un propriétaire exerçant sur lui un pouvoir absolu. Considéré comme un bien mobilier, l’esclave peut être vendu et séparé de sa famille ; il est contraint d’effectuer tous les travaux que son propriétaire exige de lui. Selon la Convention de Genève du 25 septembre 1926, dans son article premier : « L’esclavage est l’état ou condition d’un individu sur lequel s’exercent les attributs du droit de propriété ou certains d’entre eux. » MÉMORIAL DE L’ABOLITION DE L’ESCLAVAGE, Nantes, fin de citation.

VOS ADHÉSIONS ET DE VOS DONS sont bienvenus.

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