Le suicide, peut-on y penser ?

La prévention s’attache à donner des réponses

L’information ne suffit pas, elle doit être équilibrée et encadrée par des actions. Est-ce possible tout le temps et pour tous ? Non mais il faut essayer.

DÉCONSEILLÉ AUX MOINS DE 15/18 ANS et moins, non accompagnés dans leur lecture et compréhension.

Notre vidéo :

https://www.youtube.com/watch?v=FokWayPCPas

La prévention peut-elle aborder le sujet du suicide ?

De mon point de vue : oui.

« Maman, je veux mourir ». Beaucoup de parents ont entendu leurs enfants poser ces mots. Les réactions à une telle déclaration appartiennent à chacun.

Pourquoi un enfant, par exemple, semblant entouré de façon logique, équitable, peut-il prononcer de tels mots ? Il n’est toujours pas dans mes intentions de faire un long cours sur le sujet. L’ouverture de pistes et surtout la désensibilisation d’un stress ou d’une interrogation, d’un vide suffiront.

L’enfant et l’adulte n’ont pas les mêmes ressentis et explications sur la mort. Et encore moins sur le suicide. Le petit n’intègre pas cette notion de vie et de suppression de sa vie avant quelques années, suivant sa maturité et son entourage, son expérience.

La question et l’attirance à vouloir mourir est aussi un apprentissage.

Le renouvellement du questionnement fait partie d’un signe négatif, sans vraiment qu’il soit systématiquement possible de lui attribuer l’idée d’un passage à l’acte. Donc l’affolement et l’inquiétude ne sont pas ENCORE là.

Les pensées dites suicidaires viennent dans plusieurs circonstances : la maladie, la solitude, la vieillesse, par les guerres, lors de chocs considérés comme insurmontables mais aussi sourds. Le chômage et le dénigrement engagent sur le suicide mais avant il y a ce que l’on appelle la désocialisation.

Y entendons-nous quelque chose à tous ces mots, tous ces ressentis ? Faisons-nous de l’auto-médication lorsque nous annonçons que tout va bien, alors que la cité brûle ? Avons-nous la science dite infuse ou plutôt diffuse ? Sommes-nous dans l’exact ou dans le flou ? Avons-nous besoin de repos ou de travail ?

La pensée du suicide ou au suicide est une évolution de l’humain pensant. Tant qu’on n’en est que là, tout reste humainement possible et peu dangereux. Si l’on passe aux essais et aux réalisations suicidaires de niveau modeste, l’inquiétude doit tout de même poser de véritables questions et surtout attendre ou obtenir de véritables réponses. Que signifie véritable, ici ? Le mot indique qu’il faut que quelque chose « sorte » et donc que l’individu soit pris en charge par des plus grands ou des plus spécialisés que d’autres.

La pire des questions concernant le suicide est : « Aurais-je pu éviter qu’il/elle le fasse ? »

La pire des réponses est : « On n’en sait rien ».

La pire des situations à mémoriser est : « Il faut bien vivre avec ! ».

Nos engagements

Voilà pourquoi, la prévention du suicide est ma motivation et celle de mon équipe. Voilà pourquoi, la prévention du syndrome d’épuisement professionnel est aussi notre motivation. Et enfin, voilà pourquoi, nous faisons acte de prévention.

Deuxième partie :

►► Peut-on parler du suicide entre parents et enfants ? Le dialogue aide mais il ne fait pas tout.

► La verbalisation ne dit pas que le sujet est résolu.

► Une personne qui parle de se suicider n’est pas un sujet sans solution, il est préférable de se faire aider pour trouver les bonnes solutions.

► Est-il logique d’avoir des idées suicidaires ? Non, pas totalement. il ne faut pas s’y habituer.

► Est-on fou ou malade mental parce que l’on pense au suicide ? NON, on est en souffrance !

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