Syrie juin 2013/202 ? - Tristesse

Journalistes ?

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Sujet : IMMINENCE DE LA PAIX EN SYRIE



 antoineged@n
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 antoineged@n
à :
 assoc.franceprevention chez gmail.com 
date :
 8 juin 2013 13:17
objet :
 IMMINENCE DE LA PAIX EN SYRIE
envoyé par :
 .fr
 :
 Ce message est important de par ses destinataires et expéditeurs, principalement.


Considération liminaire :

La situation des forces en présence sur le terrain en Syrie rappelle étrangement la situation qui prévalait en Algérie en 1962 juste avant les accords d’Evian qui mirent fin au conflit armé.

L’armée française avait incontestablement gagné la partie sur le plan militaire contre les fellaghas.

Le Général de Gaulle tenait à aborder les négociations en position de force pour amener l’opposition à résipiscence.

Quitte ensuite à lâcher du terrain et à accorder in fine l’indépendance au peuple algérien.

 

Les forces en présence en Syrie :

D’un côté, les forces que l’on pourrait qualifier de «  légitimistes «  , celles emmenées par le Président Assad qui s’emploie, coûte que coûte, avec des soutiens extérieurs tels celui du Hezbollah libanais et avec la bénédiction de la Russie et, dans une moindre mesure, de la Chine, à contrecarrer, non sans réussite, l’action des insurgés.

De l’autre, des forces disparates, sous-armées, et qui livrent quasiment à mains nues un combat désespéré pour conserver les positions déjà chèrement acquises.

Le tout avec l’objectif implicite d’aborder chacune la conférence dite de Genève 2, en position de force ou de moindre faiblesse.

 

L’issue probable de la conférence :

Face à un pays et un peuple exsangues, nous devrions assister, dans un premier temps, à l’affirmation contradictoire par chacune des deux parties qu’elle l’aura emporté sur l’adversaire.

Dans un deuxième temps, les deux camps se mettront à marchander la paix avec beaucoup d’acharnement et de passion.

Il est assez probable qu’une partie de ses pouvoirs sera retirée à l’actuel chef de l’Etat et transférée à son premier ministre et que le président Assad occupera dès lors à la tête de l’Etat des fonctions nettement moins opérationnelles et seulement de nature honorifique.

Mais cela implique que les diverses factions qui composent l’opposition mettent fin à leurs désaccords persistants pour constituer une alternative crédible de gouvernement.

Une fois ce point acquis, il y fort à parier que la paix sera de retour dans la région et qu’on s’orientera résolument sur la voie d’accords de coopération entre tous les peuples de l’Orient concernés de près ou de loin par le conflit.

Ainsi, et contre toute apparence, la paix ne m’a jamais paru aussi proche entre les deux parties qui se font la guerre aujourd’hui en Syrie.

 

Antoine H-G


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