Tranches de vie - Réflexions

Société, échanges, opinion, avis, relation, vie, prévention, réflexions, instruction

Prévention par une tranche de vie

Ce matin, 27 avril 2014, je pars d’un bon pied faire un peu de shopping « bricoles and Co » dans une surface ouverte le dimanche. Je fouille un peu partout du regard, je patouille quelques petits trucs au passage (évaluation de ménagère avertie, ne vous y fiez pas) puis j’arrive à la caisse. Deux jeunes femmes sont en train de discuter et comme tout le long de mes achats détente, j’ai entendu leur conversation, je m’étonne en étant près d’elles :

  • « N’êtes-vous pas satisfaites de travailler le dimanche ? »
  • « Non, nous sommes deux et cela se passe bien ; de plus nous sommes volontaires pour travailler le dimanche. »
  • ¨Peut-être que deux n’est pas suffisant et qu’à 16 h, ce sera compliqué ?"
  • « Non, le chef est là et il ne nous met pas la pression. »
  • « Normalement, vous n’avez pas de mise-rayon à faire, le dimanche ? »
  • « Non, tout va bien. »

Je sors donc en étant convaincue que quelque chose est étrange, bizarre. C’est un peu français comme anomalie. Tout le long de mes 15 mn env. de marche dans le magasin, je n’ai entendu que des commentaites tous plus négatifs les uns que les autres. Journée pourrie, quoi ! Je vieillis mal, c’est sur. Oui, cela doit être ça, vraiment mal car en plus je ne deviens pas sourde !

J’ai alors imaginé la situation inverse : une dame faisant une belle « déclaration d’amour » à un jeune homme… Sûr que l’assemblée aurait eu de grands émois réprobateurs, que l’on aurait crié au scandale ou que le Samu psychiatrique aurait été appelé à la rescousse d’une nymphomane folle dangereuse… Voilà où est l’une des origines de la crise des couples. Normal, on considère encore partout, absolument partout, sans s’en rendre vraiment compte que les femmes n’ont pas de sexe, pas de tête et encore moins un cœur !! Et on ne parle que de leur sexe, leur tête et… du cœur ?

Ne faites pas de commentaires sur le sexisme ou le féminisme dont je pourrais être l’agitatrice car vous en rajouteriez une couche à ce fossé traîné comme un boulet depuis des millénaires.

Sylvie Michèle BRIERE, fondatrice

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