Les chiffres du suicide

Les chiffres pour la prévention

Les chiffres repères pour que la prévention soit efficace. Les suicidaires épaulés et sauvés disent presque tous qu’ils sont contents d’être en vie.

Il n’y a pas de tabous lorsque quelqu’un se met en danger. Il y a mise en danger !

Sylvie.Michèle.Briere-2024

Sylvie Michèle BRIERE, fondatrice.


L’Observatoire National du Suicide :

" Le suicide a causé le décès de 9 300 personnes en 2016 en France métropolitaine. A ce chiffre s’ajoutent environ 200 000 tentatives de suicide donnant lieu à un contact avec le système de soins par an. La France fait partie des pays européens les plus touchés par ce fléau." Fin de citation  


Avis ne vaut pas toujours vérité

Nous parlons souvent de chiffres, un peu comme cela nous plaît. Pourtant, certains sont sérieux et ils touchent des profondeurs de l’âme que l’on ne devrait pas abîmer.

La plupart du temps, lorsqu’on évoque le suicide, les conversations vont vers les « jeunes ». On dit qu’ils se suicident plus qu’une autre tranche d’âge.

Il est certain que cela nous affecte tous beaucoup plus, la société en général préfère garder ses juniors en bonne santé morale et physique.

Voici comment l’on recense les victimes de suicide. Cet article n’est pas drôle mais il est juste. Les adultes responsables doivent se confronter à ce sujet pour mieux le prendre en main. Cette invitation signifie que pour éviter un gros danger, il est nettement préférable de le comprendre au meilleur endroit de son impact et de sa forme.


 

L’INSERM Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale, nous informe de cette façon :

’Certification des décès

Selon la loi nº 2004-806 du 9 août 2004, article L.2223-42 du Code général des collectivités territoriales : « L’autorisation de fermeture du cercueil ne peut être délivrée qu’au vu d’un certificat, établi par un médecin, attestant le décès’

 

Le rôle de l’Insee et de l’Inserm sont très distinct et il passe par la mairie et la DASS :

« L’Insee sait qui est mort mais ne connaît pas les causes médicales du décès, alors que l’Inserm connaît les causes du décès mais ne sait pas qui est la personne décédée. »

  ’En parallèle à cette procédure, en cas de mort suspecte, une investigation judiciaire est engagée. Le corps est alors examiné dans un institut médico-légal (IML) par un médecin légiste qui rédige le certificat médical de décès définitif. Le retour d’information sur les causes de décès par les instituts médico-légaux suite à une mort suspecte, pose parfois problème. En effet, certains IML ne transmettent pas leurs informations médicales au CépiDc-Inserm. Ce manque d’information entraîne entre autre une sous-estimation des décès par suicide.’

’Classification internationale des maladies (CIM)

La CIM existe depuis plus d’un siècle. Elle est révisée périodiquement et la version actuelle est la dixième révision (CIM 10) (1993).’

’Codes utilisés dans la CIM 10 dans le cas du suicide

Les codes de la Classification internationale des maladies utilisés pour le suicide se situent au sous chapitre « Lésions auto-infligées » (codes X60-X84)

COMMUNICATIONS

Données de décès par suicide du chapitre XX de la dixième révision (CIM 10) intitulé « Causes externes de morbidité et de mortalité ». De plus, le code « Y87.0 » correspondant aux

« Séquelles d’une lésion auto-infligée » a été retenu pour homogénéiser les données analysées.’

Mortalité selon le genre

En 2007, la statistique officielle recense en France 10 093 décès par suicide (tableau I). Le poids de ces décès est de 2 % dans la mortalité toutes causes (530 820 décès). Les hommes sont plus touchés que les femmes : 7 décès sur 10 sont masculins, représentant plus d’un tiers des morts violentes chez les hommes. Avec 2 698 décès, la part des suicides chez les femmes est trois fois moins élevée (1 % de la mortalité générale féminine) correspondant à un décès féminin sur cinq par mort violente.’


Le tableau suivant apporte ses chiffres et ils sont clairs. Le taux de suicide est plus élévé pour les deux sexes entre 35 et 64 ans en nombre de personnes. Si l’on évoque le pourcentage par rapport à l’ensemble de la population des deux sexes, le taux de suicide devient énorme entre 75 et 84 ans pour exploser littéralement à partir de 85 ans.

Les juniors semblent impactés mais bien moins que ce que l’opinion pense en général. Heureusement, leur isolement est surveillé par les plus âgés, jusqu’à 34/35 ans.


Mortalité selon le statut marital

Dans la population des plus de 25 ans, c’est chez les divorcés que les taux de décès standardisés sont les plus élevés (33,2/100 000). Ils sont suivis par les décès des célibataires (taux de 31,0/100 000). Les personnes mariées se suicident deux fois moins (tableau II).

Chez les femmes, les divorcées demeurent largement touchées (18,9/100 000). Les taux de décès des veuves et des célibataires sont très proches (de l’ordre de 14/100 000). Pour les hommes en revanche, ce sont les veufs qui se suicident le plus fréquemment (taux de 78,1/100 000), suivis par les divorcés (55,5/100 000) et les célibataires (48,0/100 000). Autant chez les hommes que chez les femmes et, quel que soit l’âge, les taux de décès des mariés restent les plus faibles. La surmortalité masculine est particulièrement marquée chez les veufs (5,6/100 000) et se situe à environ 3/100 000 pour les autres statuts.’ 

 


L’entreprise moderne n’a pas pour vocation de prendre en charge les cas particuliers en tous points. Par contre, il n’y a aucune raison pour qu’elle aggrave les situations. Ce n’est pas son rôle non plus.

  Lors de harcèlement, débouchant ou pas sur un épuisement, le groupe ou un individu encouragé par le groupe porte plus souvent ses invectives sur une personne isolée. Cela ne dit pas seule car dans les témoignages que j’ai recueilli, il y a et avait une plus grande proportion de personnes en couple.

  Le constat est clair, les travailleurs se plaignent largement de leurs conditions d’exercices, qu’ils soient en libéral ou salariés, dans le privé ou le public.

Il est évident que l’on peut évoqué une « mode » et nié les réalités du terrain car l’objectif de productivité s’en trouve altéré.

Ce qui est dangereux pour tous car les adultes n’ont pas pour principe de ne pas comprendre qu’ils ont besoin d’un travail pour vivre décemment.

  Prétendre qu’il y a une mode du suicide filmé, surprend largement. Si tel est le cas, il est d’une urgence absolue de dénoncer une telle situation qui consiste à faire de sa mort, un dernier spectacle !!

Je dénonce cela !

Je dénonce les jeux ultras dangereux des adolescents. Ils sont maladifs et en détresse absolue et il faut des mesures de protection, immédiates. Rien d’autre.

Le pour et le contre, dans mon esprit est simple : un travailleur en danger ne doit pas rentrer chez lui s’il déclare qu’il va se suicider. Il est pris en charge par les urgences pour une éventuelle hospitalisation.

S’il a trouvé drôle de faire du chantage, une pénalité devient obligatoire après constat par un expert assermenté et donc, neutre.

Les cadences abusives ne sont pas des lubies, elles existent et les corps n’y résistent pas. Ce n’est pas psychique, ce n’est pas dépressi mais bien un épuisement. 

Le harcèlement et la violence sont également des réalités lorsqu’une société s’apprête à mourir par un déclin que l’on renforce en toutes occasions.

Une bouée de sauvetage a parfois un grand avantage : elle sauve.

Je vous invite à lire mon livre « Le syndrome d’épuisement » et vous serez dans le : « prévenir et non subir »., sans heurts, sans larmes et souffrances, juste une nouvelle organisation et optimisation professionnelle.

Sylvie.Michèle.Briere-2024

Sylvie Michèle BRIERE, fondatrice

Autre lecture :

ipubli.inserm.fr/bitstream/handle/10608/217/ ?sequence=30


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