Alzheimer, reconnaissance, communication

Une préoccupation sérieuse

La dépendance des plus âgés, ceux du très grand âge, interroge toute l’Europe. De nouveaux dispositifs de soins se mettent progressivment en place pour soutenir les soignants.

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Alzheimer

Définition générale :

La maladie d’Alzheimer est une maladie neurodégénérative chronique qui détruit les cellules cérébrales, ce qui provoque, avec le temps, une détérioration de la mémoire et des capacités de réflexion. La maladie d’Alzheimer ne fait pas partie du processus normal de vieillissement et elle est irréversible.

l’Inserm nous dit :

La maladie d’Alzheimer résulte d’une lente dégénérescence des neurones, débutant au niveau de l’hippocampe (une structure cérébrale essentielle pour la mémoire) puis s’étendant au reste du cerveau. Elle est caractérisée par des troubles de la mémoire récente, des fonctions exécutives et de l’orientation dans le temps et l’espace. Le malade perd progressivement ses facultés cognitives et son autonomie.

On ne sait pas encore guérir cette maladie, mais notre connaissance de ses facteurs de risque et de ses mécanismes évolue de façon spectaculaire depuis quelques années.

900 000 personnes atteintes en France. Fin de citation.


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France ALZHEIMER propose une communication sous ce modèle :

1 - Lui (la personne malade) en se mettant en face, la toucher, capter son regard et sourire. Il peut être utile de rappeler qui on est et ce qu’on fait.

2 - Eviter toute source de distraction et veiller à diminuer le bruit ambiant. Trop d’interlocuteurs rend complexe le suivi des conversations.

3 - Parler distinctement, sans crier. Utiliser des phrases courtes. Prononcer lentement.

4 - Même si la personne ne saisit plus la signification des mots, elle demeure sensible au climat affectif et ua ton de la voix, à un sourire.

5 - Ne jamais dire devant elle ce que l’on ne voudrait pas qu’elle entende. La personne malade doit rester une interlocutrice, que l’on considère.

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Prévention par un arrêt sur image

La maladie d’Alzheimer est comme toutes les autres. Sa découverte et sa conscience font peur. Sa mise en exergue aussi. En visitant ce site, on peut constater le tout petit échantillon de maladies dont on parle et cela révèle l’ampleur des sujets préventifs. Aucun des articles n’est là pour dire que l’un d’entre vous va en être la victime.

En regardant par le bon côté des choses :

  1. Vous pouvez valider certains de vos doutes,
  2. Attaquez le sujet avant que ce ne soit lui qui le fasse.
  3. Prendre « votre » temps.

Pour la dégénérescence de ce fameux moteur qu’est le cerveau, il faut des années, parfois beaucoup. Ce laps de temps est précieux pour une observation minutieuse, sans agitation catastrophiste.

Nombreux sites Internet développent efficacement les premiers conseils, à chacun de les faire avancer dans son propre intérêt et cet article ne remplacera pas le travail des spécialistes. L’invitation est de vous y rendre, de faire le tri des informations et surtout d’en parler avec un médecin de confiance.

Et la prévention est victime (comme tout ce que peut réaliser un humain) des manques et des excès.

Important aussi : ne pas confondre perte de mémoire liée à la fatigue, au vieillissement et à la maladie. Cette dernière, bien que plus fréquente âgé, apparaît aussi chez des sujets jeunes.

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Petit historique

Le premier cas recensé fut celui d’une femme de 51 ans en 1906, elle fut suivie à l’asile de Francfort-Sur-Le-Main.

Le docteur Alzheimer s’attacha à la béta-amyloïde et en 2007, le Professeur Duyckaerts l’identifia comme une maladie neurofégénrative, soit une maladie du « cerveau » ( la maladie de Parkinson étant motrice, musculaire).

Les critères de diagnostics n’apparaissent qu’en 1984 ; en 1987, apparaît le terme de « démence dégénérative primaire » de type Alzheimer.

Voici quelques adresses :

La « Fondation recherche médicale », en local les maisons de retraites, hôpitaux, ADMR et autres se chargent de cette maladie avec de plus en plus de bons résultats.

En général, plus elle sera prise à sa naissance, plus les chances seront de guérir ou de stabiliser.

Malgré tout, les solutions parfaites et sans échec ne sont pas encore possibles, autant pour la santé que pour tout le reste.

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