Edito - La prévention et son efficacité - S. Brière, auteure

Vous avez dit « prévention » ? Je dirai même plus !

La prévention est-elle si préventive ?

Sujet de baccalauréat futur si la prévention devient envahissante et sclérosante, les philosophes tenteront de nous interpeller sur la raison.

Dans une logique quotidienne, j’ai et je constate que l’être humain est un conquérant par nature et je ne suis pas la seule à l’écrire. Lorsqu’on lui mâche le travail, il y a un phénomène de lourdeur qui s’interpose sourdement pour aboutir à une indifférence de mauvaise foi. Elle consiste cette mauvaise foi involontaire à installer un raisonnement assez organiser dans le fond. Pour se défendre de quelque chose qui l’ennuie, l’être humain se met en positon de sourd, muet et aveugle.

Dans la prévention à grand tapage (ce qui ne lui donne plus un caractère de protection), le cerveau se dit plusieurs choses :

  • il n’y a rien d’urgent puisque je suis encore là pour l’entendre.
  • Il n’y a rien de particulier car je n’ai jamais rencontré ce dont ils parlent.

Et ici, l’effet obtenu démarre l’indifférence. Il paraît que cela vient de la forme d’information, de la couleur de la publicité, du mouvement des figurants et des slogans. Non, en tout premier cela vient de l’intention que l’on met dedans.

Veut-on protéger par l’information ou bien se garantir un maximum contre un coût ou encore cherche-t-on un retour de popularité ?

Voilà où sont les questionnements de cet éditorial de la page blanche.

Soyez les bienvenus parmi nous. Vous y serez accueilli avec la sincérité des moyens d’un bord averti mais humain.

Sylvie.Michèle.Briere-2024

Sylvie Michèle BRIERE, fondatrice

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