Le comportement - Réflexions

Agissement, action, structuration, assise, éducation, influence, connaissances, prévention, partage, société, siècle, instant, authenticité

Étude d’un comportement ou Méthodologie comportementale.

La méthodologie éducative d’un enfant n’est pas toujours très facile à percevoir car souvent, on ne distingue pas l’arborescence. Pourtant celle-ci établit une distinction marquée entre les particularités personnelles et les schémas de constructions humains universels. En clair, il existe une trame généraliste qui vaut pour toutes personnes quelques soient les âges et on y rajoute les précisions propres à chacune d’elles.

Dans cet article, il est question de développer l’évidence des activités comportementales de base d’un être humain, tout au long de son existence. Chaque geste est en référence avec un besoin, qu’il soit physiologique, intellectuel ou affectif.

Ces demandes sont en relations permanentes, de la naissance à la mort, avec la nature. Prenons un exemple concret, manger : pour cela, l’humain s’est mis depuis la nuit des temps à cueillir, cultiver ou élever, tuer puis lors de défaillances naturelles ou par insatisfactions, ce même être s’est mis à voyager. Mais la pulsion primaire était de trouver de la nourriture et de contenter le ventre.

En poursuivant ce raisonnement, pour boire, il en a été de même puis (ou simultanément) pour se reproduire ou se soigner et ainsi de suite.

Grâce à ses développements garantis, l’humain a pu se mettre en route sur des thèmes plus complexes et élaborés tels que la pensée et sa relation avec les ressentis personnels, sociaux ou familiaux (sentiments et autres).

Par la suite ou en même temps, on a ajouté des valeurs ésotériques, métaphysiques et/ou religieuses.

C’est à cet endroit que se trouve le nœud ou le centre du sujet car pour aboutir à notre ère, le parcourt a été jonché de péripéties (certaines dites grandioses et d’autres absolument innommables), tout en passant par ce que tout le monde sait : une petite moyenne tranquille. Cette « pulsion » d’avancée a été abordée sous de multiples facettes dont celle que l’on nomme l’instinct de survie, par simplification.

Ce qui va être tenter est d’aborder la nature de son essence, c’est à dire sa vitalité, sa force et comment, à ce jour, nous la traduisons.

  A chacune de ses étapes, un lien commun les fait s’animer jusqu’à leurs réalisations ou pas. Prenons le bébé, son mode de recherche s’élabore pratiquement de lui-même, sauf exception. Entre un objet et un être vivant, il y a une différence nette qui se nomme le ressenti.

Voici comment se trame ce ressenti : identification d’une demande, d’un besoin puis analyse, recherche de solutions et enfin, passage à l’acte.

Si l’ensemble est à peu près contenté, il y aura plus de facteurs de réussites de l’individu. Mais si les frustrations s’accumulent le personnage sera sans aucun doute en difficultés. Cette conclusion est celle que l’on entend couramment par synthèse, sans nul doute, car les exceptions sont tellement nombreuses qu’on ne peut ni les répertorier, ni les compter.

Il est courant de trouver des individus au parcourt satisfaisant, sombré dans des négations de toutes natures et l’inverse, certains humains vivent dans des grandeurs intérieures insoupçonnées alors que les apparences sont autres. Tout cela est connu.

Il y a le moteur, la pulsion, le lien qui sont beaucoup moins identifiables. Ils sont l’objet de toutes les études et recherches depuis toujours. On leur a donné de nombreux noms et on a tenté de les quantifier. Ils sont peut-être ce que l’on appelle « la personnalité » mais ce qui est sur, c’est que se sont eux qui gênèrent beaucoup de variations.

Il semblerait que les deux sentiments moteurs seraient l’amour et la peur. Sur leur base, les autres sont entraînés.

Les voici : • le ressenti ou les sentiments et les émotions, • la certitude de ceux-ci, • leur interprétation, • leur transformation par l’intelligence négative ou positive, • La décision.

Par la suite, il y a des ajouts fondamentaux qui viennent négocier comme l’éducation, la compréhension, la faculté d’obéissance et ainsi de suite. Les premiers à répondre instantanément ne sont pas toujours les constructions ajoutées mais plutôt la petite étincelle, la pulsion ou la réaction primaire. Au fil du temps, elles ne tarissent pas malgré ce que l’on en dit. Elles se transforment, se modèlent, s’adaptent, se perfectionnement, même, mais restent si elles étaient là. Elles font l’originalité et la diversité de chaque humain et son unicité dans la multitude.

On parle de différences entre les ressentis. Elle existe sur les modes qualitatifs et quantitatifs mais pas sur leurs existences même. Un criminel est doué d’amour mais au lieu de le distribuer à son prochain, il transforme sa haine de l’autre, en amour sur lui.

Un bébé est également totalement enclin à recevoir une multitude de demandes et de transformations de l’information, sans cela le souvenir de mauvais ou bons traitements n’auraient aucuns incidence. Il est donc, même à moindre, très moindre niveau, également responsable de son choix profond qui conditionnera sa vie à reproduire ou pas. Ce qui ressort à cet endroit est que tout individu choisit une partie de ce qu’il va devenir et des options qu’il prend.

L’éducation n’est pas du tout la seule origine des déviations. La société ne se coupe pas des tentations qu’elle propose à tous. Le différentiel tient dans les refus ou les acceptations. Par contre, certains facteurs très importants comme la répétition de traumatismes ou un traumatisme profond, un vécu misérable ou maltraitant, les handicaps sont des facteurs décuplant ou annulant à des degrés très variables, les bonnes liaisons avec l’identité originelle.

En conclusion, la création, la nature ou la vie est porteuse d’un facteur presque impalpable par la conscience qui consiste à chaque âge, à développer les mêmes « sentiments », grands dénominateurs communs dont l’interprétation est exclusive et s’utilise tout au long de l’existence.

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