L’Exclusion et la bassesse

Une influence

Donner le sentiment à une personne qu’elle est nulle et minable, permet à celui qui le fait de se sentir fort. Est-raisonnable, par contre ?

Prévention par découpage des spirales 

 

Citation AST002, champ de sociologie, CNAM 2012.

Ainsi, être dans la « zone d’intégration   » signifie que l’on dispose des garanties d’un travail permanent et que l’on peut mobiliser des supports relationnels solides.

 

La « zone de vulnérabilité » est une zone intermédiaire, instable qui conjugue précarité du travail et fragilité relationnelle.

 

La « zone de désaffiliation » conjugue l’absence de travail et isolement social.

 

Le processus d’exclusion est alors en marche.

 

L’exclusion est pour R. Castel un terme bien réducteur, puisqu’il ne montrait que l’état en tant que phénomène et non le processus et il a préféré la notion de « désaffiliation   » où état et processus apparaissaient d’une manière limpide.

Poursuivant dans cette trame, S. Paugam introduit la notion de « disqualification sociale ». Fin de citation.’

 

Dans les médias, un petit mot sibyllin se glisse parfois en parlant d’un fait ’divers’ où il est question de sans abris, d’une famille exterminée par l’un de ses membres, d’un meurtre : marginal !

De tous temps, une partie de la population a eu du mal à intégrer les schémas sociaux généraux et les réactions sont multiples par rapport à ces rejets. Elles peuvent aller de la délinquance à la déchéance ou le laisser aller conduisant à la rue, à un assistanat passif ou profiteur, l’addiction et bien d’autres formes de démarcation.

 

Ici, il s’agit d’une situation plus ou moins consentie par l’individu qui ne se porte plus ou n’a jamais voulu le faire.

Il y a une autre forme de glissade vers la décadence ou déchéance, celle dont personne ne veut entendre parler mais qui pourtant est très courante pour ne pas dire chronique, surtout dans un cadre de dureté économique ou de chômage endémique.

 

La rumeur et le regard des autres se marient et s’agitent autour d’une proie conçue comme vulnérable et qui offre à tous un bon moyen de défouler les instincts les plus cachés ou les plus refoulés…

 

Le regard collectif va se mettre à imaginer beaucoup et encore plus. Comme il a la force pour lui d’être plusieurs et imprévu, voire imprévisible, il se renforce tant et tant que la proie ne pourra qu’être ’consentante’à son tour, alors que seulement consentie mais que par le groupe dominant.

La boucle sera fermée et elle conduira à la mutilation par elle-même de la proie. Elle se désocialisera, perdra ses repères, ses envies et surtout sa dignité. A cet instant soit elle se suicide, soit elle fuit, soit elle se suicide par les médicaments, l’alcool, la rue, la prostitution ou la paresse chronique entraînant la crasse, le vol, le mensonge et la haine…

 

Lorsqu’une victime ne veut pas sombrer dans la haine, elle lutte et peut en mourir mais aussi totalement en ressortir victorieuse. Elle peut également se suicider à l’instant où elle pense que c’est mieux, que toutes les voies sont fermées…

(Voir l’article Prévention du Suicide, sur demande).

 

Les excluant sont aussi des personnes qui luttent. La première marche de leur stress tient à une idée, une impression, une menace… être un jour dans une situation identique.

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Voilà pourquoi la prévention de Association France Prévention dérange, qu’elle dérangera encore. Elle empêche la rumeur et le regard des autres d’être puissamment actif et de libérer une soupape collective facile au lieu de se poser les ’bonnes’ questions, de se référer à des spécialistes ou de tenter de s’améliorer (voilà qui est dit).

Il est impératif de citer l’article ’Santé Mentale’ dans la rubrique Préventions/Principes. D’autres avant ont apporté leurs motivations et leurs grandes connaissances ( OMS ), même si leurs travaux ne sont pas parfaits et qu’ils n’ont pas un effet d’absolu résolution… Mais là, on dérive sur les capacités et les limites des humains.

La facilité est un défaut, ici !

En tout cas, celle qui réduit les solutions positives.

La méchanceté est un défaut, ici !

En tout cas, celle qui réduit les solutions positives. La solidarité est une ’dérangeante’ de bonne conscience qui fait sauter beaucoup de schémas sur lesquels inévitablement, une société doit se fonder.

Voilà pourquoi depuis la seconde guerre mondiale, à travers le monde, des marcheurs ont transmis et appliqués des critères sociaux pacifistes !

 

Les états, les lois, les structures, tout a suivi, enfin presque.

 

Jean Jaurès est mort assassiné,

Mohandas Gandhi est mort assassiné,

Martin Luther King est mort assassiné,

Mais Mère Teresa et l’Abbé Pierre sont décédés âgés…

Le Daï Lama est bien là… Et à le voir, on n’a pas besoin de l’entendre même si l’on n’est pas bouddhiste, il laisse sa marque.

 

Tout sur cette terre dispose de son antidote.

IL SUFFIT DE LE TROUVER.


Le suicide n’est pas de cette catégorie, il est un pis aller et c’est pour cette raison qu’à travers les âges, il a été condamné… tout bêtement pour empêcher qu’il ne soit un recours facile.

Mon implication sera d’écrire que le suicide peut se choisir lors d’une maladie impossible à guérir ou pour échapper à une torture.

Et là, je vais installer une permission que je vais donc fermer de suite : je parle de torture physique.

Cela ramène à la glissade en descente de la vie sociale, qui elle, provoque une torture morale, qui en 2012 se trouve à chaque seuil de maison.

Le premier antidote est : tout le monde est responsable (collectif sans nom).

Le second antidote sera : solidarité.

Définition : solidarité est associatif, elle lie, elle compose, elle harmonise et elle engage… Dans deux sens au minimum et dans tous les sens au maximum.

Un troisième antidote se présente : Changer de système d’identification où le travail rémunéré est considéré comme une reconnaissance absolue alors qu’il s’agit d’un moyen, un bon moyen mais l’essentiel du bonheur de passe pas qu’à cet endroit.

Sylvie Michèle BRIERE, fondatrice

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