L’éducation de nos petits et les parents vaillants

Le pire et le meilleur

L’éducation, un sujet pas comme les autres et les parents eux-mêmes après leur grande joie d’avoir un ou des enfants, sont mis à contribution devant des situations qu’ils ignoraient.

Cet article est rédigé pour ce qu’il est et ne prétend pas l’absolue connaissance.

Introduction

  • L’éducation des enfants ne fait pas l’objet de savoir-faire unilatéral ou universel. Il y va d’une complexité de références et les premières sont les parents, puis les grands-parents, et au fil du temps, la société directe et enfin le monde en général.

On y va !

  • Mais rien n’empêche de recevoir quelques conseils provenant d’expériences différentes et dont on peut pratiquer une compilation ou un ajustement personnel, en retirant les points qui conviennent ou s’ajustent le mieux.
  • Être sourd à tout ou, son contraire, absorber tout ne correspond pas à une démarche raisonnable en matière d’enfants.
  • Une vérité qui devrait être reconnue comme universelle est que « personne ne dispose de personne en exclusivité ». Nous sommes dans des appartenances mouvantes et consenties, parfois contractualisées et surtout volontaires, sauf cas exceptionnels d’incompétences évidentes où l’ensemble de la société prend le relais.

Le juste milieu est aussi une bonne introduction à tout

  • Être trop sévère ou pas assez, intellectuel ou manuel, matérialiste ou penseur, cela n’est pas véritablement important, le tout est d’être en accord avec soi en incluant l’autre.
  • Lorsqu’un couple « fabrique » un enfant, il y a eu automatiquement association. Le problème fondamental réside dans les intentions profondes de cette association puis dans la poursuite de ce contrat moral.

La sclérose (si elle existe) d’un enfant n’est pas toujours visible et voulue

  • Les parents sont en droit de se séparer moralement et/ou physiquement si leur vie ensemble ne correspond plus à un amour vivant ou un bonheur. L’enfant qui se retrouve au milieu de cette histoire ne doit pas devenir un enjeu conscient ou pas.
  • L’aspect fusionnel et absorbant d’un des deux parents (ou des deux) et de l’enfant n’est pas aussi neutre que cela. Il y a souvent une vieille histoire cachée derrière… celle que les psychanalystes appellent « Œdipe ». Ce phénomène fait parti du développement humain et il est incontournable. L’enfant très attaché au(x) parent(x) doit être mis à l"épreuve sur des Interdits assez originaux et surtout impalpables.
  • Il s’agit ici, du jeune toujours au beau fixe avec son (ses) parent(s) qui doit en plus prouver ses capacités à effectuer un vrai don (les autres enfants ne sont pas exclus). Celui qui fait que le jeune va offrir à son (ses) parent (s) fétiche (s) une preuve d’un amour réel, basé sur des sentiments que l’on se doit entre enfant et parent (s). L’enfant fusionnel a un côté séducteur et multiplie ses attentions par anticipation, il est toujours sans vague, angélique. Il sera souvent un bon écolier et « très tout ». Les jeunes humains toujours en absolu accord avec les parents, personne n’a vu cela. L’opposition chronique n’est pas bonne non plus mais lorsque tout est plat à l’extérieur, il y a de fortes chances que cela soit très bouillonnant à l’intérieur. En tout état de cause, il ne faut pas grand chose pour vérifier, être certain que tout va bien chez ce jeune. Le principe est d’exiger une petite action comme de donner un ordre acceptable qui l’oblige à une obéissance sans explication, ni logique apparente.
  • Le côté qui attire le petit ou le jeune vers son (ses) parent (s) qui se reporte (nt) sur lui, au début, est la compassion. La tentative de partage de la douleur et de l’abandon affectif (divorce, veuvage, disparition, capitulation…) et bien d’autres petits détails personnalisés à souhaits sur ce thème. Si la situation dure trop longtemps ou que le (s) parent(s) se retrouve(nt) devant des situations à répétitions (échecs avec d’autres partenaires, non vouloir de s’en sortir, solitude forcée…) l’enfant ou le jeune vont s’épuiser moralement et ne pas réussir à palier à la « demande » qu’ils se sont obligés à remplir. La tâche est trop lourde. Et pour se libérer de la situation, il va entrer dans un processus secret dans lequel il va « tuer » son (ses) parent (s) et le (s) descendre aux enfers pour s’en libérer.
  • L’autre penchant est que le jeune restera captivé, emprisonné dans ce cercle et restera au service de son(ses) parent (s) sans faire sa propre vie qui consiste éventuellement à faire le tour du monde (dans la tête ou réellement) et de le reconstruire en fondant à son tour une famille.
  • Il y a encore une autre option qui est plus réactive qui consiste à verser par un passage de violence (schéma de rupture) qui restera répétitif ou provisoire. Les déviations peuvent être multiples et se cautionner, au pire, dans de mauvaises habitudes (drogues diverses, plus de contacts familiaux et/ou malveillances chroniques, ….).
  • Tous les jeunes à l’adolescence passent par cette étape, elle est très importante pour le reste de leur vie mais aussi pour celle de leurs parents et de l’ensemble de nos sociétés. Il n’y a aucune « recette », juste que la connaissance de ce phénomène naturel peut nous donner quelques avantages qui permettront à leurs tours une vie plus authentique ou proche de soi et des autres, une harmonie. Cela évite également les schémas de rupture ou de dépendance.
  • Mais comme chacun pense souvent faire mieux que les autres, l’avertissement peut être transformé en accusation du genre : « il ne faut pas se mêler de la vie des autres ». La question finale est de savoir ou commence la vie privée et la vie publique lorsque les jeunes populations sont en danger potentiel.
  • Faire et défaire est d’actualité. Faire et refaire ne suffit plus à personne. Et le court terme prévaut sur le long terme comme si les deux n’étaient pas utiles.
  • L’histoire du compatriote international Œdipe n’est du ressort de personne, c’est un fait. Il n’est pas une invention pure et quand on s’en débarrasse en général, on forme un nouveau couple, des enfants naissent et ainsi de suite.
  • Comme l’humain ne fait pas toujours dans la simplicité, il arrive que tout cela se produise mais que le détachement ne soit pas réalisé et là, une course commence et elle n’est pas toujours sportive.
Sylvie.Michèle.Briere-2024

Sylvie Michèle BRIERE, fondatrice

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