La relation à l’autre - Reflexion

Quand une vie ne vaut pas une autre

Prévention, prévention…

Pour réussir sa « relation à l’autre », plusieurs ingrédients sont indispensables. Le premier tient de la proximité que l’on a avec soi. Le second s’établit avec son entourage immédiat, le troisième avec la société. Si l’un d’entre-eux se trouvent défectueux, il y a une possibilité de rattrapage par l’un des deux autres.

Par contre, si l’ensemble se désynchronise, il y a conflits et même grandes perturbations. Dans la communication courante, de nombreux facteurs de réussite ou d’échec entre en ligne de compte. Il va du niveau sonore ambiant, à la fatigue, à la langue utilisée, aux informations elles-mêmes et bien entendu, à la traduction de tout cela par les filtres du récepteur qui ne sont peut-être pas du tout en adéquation avec l’émetteur.

Un gros travail, cette com., il semble même que l’on ait commencé par des grognements à l’aube de l’humanité.

Exemples : Lorsque j’embauche un jardinier pour le nettoyage de ma propriété, après maints efforts sous le soleil, je lui impose un arrêt et une bouteille d’eau.

Lorsque j’invite un client en développement personnel, je m’enquiers de son niveau de fatigue, de son moyen et temps de déplacement.

Dans la relation à l’enfant en difficulté, je détermine en priorité son endurance. Sans ce respect, la communication se coupe, l’apprentissage et la confiance, aussi. L’enfant peut même devenir hostile.

Cela fait partie d’une ergonomie, de la physiologie, d’une construction de personnalité (identitaire) mais aussi d’erreurs ou d’avantages profonds de la communication et/ou des interlocuteurs. Le niveau socioculturel intervenant dans cette situation mais aussi les modes de société. Car contrairement à ce que l’on essaie d’en dire, la discrimination n’est pas un mot anodin. Elle se niche dans des endroits très subtils qui peuvent s’ajouter les uns aux autres et se recouvrir de déni et de contradictions profondes comme « je ne suis pas raciste mais je n’aime pas les arabes », « la femme est l’avenir de l’homme mais le ruine » ou encore « il est gentil mais je me méfie de lui ».

Sylvie Michèle BRIERE, fondatrice

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