SOS - Le 119

Numéro d’écoute et d’urgence pour les mineurs

Le 119, tout le monde connaît ou presque. Ce numéro est dédié aux enfants, aux mineurs. Ils peuvent appeler gratuitement et anonymement. Le plus difficile est de commencer et un adulte de confiance peut accompagner.

Précisions importantes

Une demande de prise en charge par les services sociaux envers un enfant mineur, ne peut se faire qu’avec la validation d’un psychologue, d’un infirmier ou d’un docteur, puis du Conseil Général (pour la province) ou de la CAF pour Paris.

Le 119 est le numéro national pour l’enfance maltraitée.


Note importante :

un signalement doit être justifié par une mise en danger prouvable.

L’exposition est à niveaux multiples : l’intercesseur, le signalé et ses parents, sa famille et tous les acteurs enrôler dans la situation.

Le but cet article n’est surtout pas de décourager, ni de révéler les pratiques qui touchent l’enfance ou les personnes en danger, dans un détail localisé, mais de partager une expérience et de permettre de déjouer les difficultés parfois majeures, à défendre un enfant ou une personne en danger.

Lorsque le signalement touche un fait avéré et visible sur le corps, le médiateur à plus de prises et l’enclenchement de la procédure est plus rapide ou facile mais pas neutre du tout.

Dans le cadre de mauvais traitements moraux, le parcourt pour l’enfant ou du signalé et son aidant deviennent tortueux. Un risque potentiel est le retour de situation sur l’intervenant, même si tout le monde est en accord au départ de l’action. Il est possible de lui faire subir exactement les mêmes traitements qu’à l’enfant ou au signalé : déni social, familial, mauvais traitements moraux et physiques.

Même sous anonymat, si vous êtes dans une équipe, un lieu d’exercice où vous avez pris position par obligation ou volontariat, un détracteur annoncera l’origine de la mise en contact avec les services de l’enfance ou sociaux. L’équipe d’encadrants (parents, structures scolaires ou extra scolaires, aide à la personne…) souhaitera se « décharger » dans la plupart des cas. Cela occasionne aussi la libération d’un nombre incalculable de rancœurs justifiées ou non. Les motivations de ces actes sont extrêmement multiples et peuvent passer de la volonté de se débarrasser d’un témoin encombrant à une concurrence professionnelle, sociale, familiale.

Les « handicaps » sont les suivants :

- Obligation du signalement pour cause de non assistance à personne en danger (donc absence de préparation, d’anticipation et précautions). - Non suivi de l’encadrement de l’enfant ou du signalé. - Non suivi des parents (évidemment), de la famille, des voisins. - Mise en cause personnelle de l’intercesseur par le biais de sa responsabilité professionnelle vis à vis de l’enfant ou du signalé.

Il y a tout un florilège possible, égal à une mise en rivalité allant de l’accusation (de quoi tu t’occupes, tu n’es pas équilibré…) jusqu’à la revendication du sauvetage pour en tirer profit.

Les conséquences risquent de devenir dramatiques, autant sur le plan professionnel que personnel et social de notre défenseur. Et aboutir au pire : l’enfant ne recevra pas de protection et soins, bien au contraire.

Dans la pratique sans doute faut-il être totalement étranger à l’enfant et son milieu, voir être plusieurs intercesseurs, très soudés.

Une autre solution existe dans le cas où la situation n’est pas urgente. Elle est complexe et parfaitement personnalisée : l’intervenant s’autorisera à effectuer un repérage minutieux de tous les futurs acteurs passifs et actifs. Ensuite, il ne se donnera aucun droit à plier au chantage, sous toutes ses formes. Et enfin, il ceinturera l’ensemble des individus devenus ou en devenir de belligérance. Cette dernière action agite des stratagèmes très complexes qui vont de la prise de position au silence et de la mise en place de réponses officielles ou légales. Et surtout , ne pas omettre les bottes secrètes… très secrètes. Très important, jamais cet intervenant ne devra se considérer comme invincible mais aussi vulnérable…

Mises en conditions du médiateur (petit coaching) :

- Ne voir que la réussite de l’enfant ou du signalé. - Diplomatie, sagesse, neutralité (totale), solitude sur les clés principales, persévérance et courage. - Être très précis, éviter la manifestation d’émotions et toutes prises à partie. - Conditions d’athlète de haut niveau : souffle et endurance, soupape d’évacuation et récupération. - Ne pas sous estimer le phénomène collectif, ou pas, du harcèlement dont il peut faire l’objet.

Et de jamais perdre l’objectif de la préservation de l’enfant, du signalé en passant par la sienne… Logique, si le défenseur n’est pas en forme, son action se réduit, s’annule ou s’aggrave.

L’enfant ou le signalé seront sauvés, tout au moins provisoirement car les mauvais traitements d’un adulte sur un enfant sont rarement occasionnels. Autre point à ne pas omettre : l’enfant est une personne active et réactive, son avis compte. Même si le devoir des adultes est de lui donner des directives et des obligations, les conditions d’ouvertures, pour ne pas dire dialogues, doivent être respecté. Quelques variantes s’appliquent pour les adultes mais les principes sont à peu près les mêmes. La dernière étape à gagner concerne l’intervenant, uniquement. Celui-ci doit se détacher du résultat et de l’individu.

Faire, c’est tout.

Même si c’est faire le maximum.

Heureusement, il n’est question, ici, que des situations où le sur accident s’enclenche. Il est certain que des adultes bienveillants se solidarisent autour des petits, personnes âgées ou en handicap.

Conseils sans engagement de

Sylvie.Michèle.Briere-2024

Sylvie Michèle BRIERE, fondatrice

France Prévention la Suite

Objet social : 005025 - autres supports de communication

Activité principale (APE) : 63.99Z - Autres services d’information n.c.a.

n° SIREN : 924333198

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