La somnolence les routes - Sécurité Routière

Le risque en chiffres

17 heures de veille active équivalent à 0,5g d’alcool dans le sang ; Le risque d’avoir un accident est 8 fois plus important lorsqu’on est somnolent ; On ne peut pas lutter contre la somnolence au volant ! Sur l’autoroute, un accident mortel sur trois est associé à la somnolence

Fatigue ou somnolence : quand faut-il faire une pause ?

Il faut bien distinguer fatigue et somnolence :

La fatigue, c’est la difficulté à rester concentré. Ses signes annonciateurs sont le picotement des yeux, le raidissement de la nuque, les douleurs de dos et le regard qui se fixe. Une solution : toutes les deux heures la pause s’impose !

La somnolence, c’est la difficulté à rester éveillé, avec le risque d’endormissement, quelle que soit la longueur du trajet. Elle se manifeste par des bâillements et des paupières lourdes. En outre, la somnolence entraîne des périodes de « micro-sommeils » (de 1 à 4 secondes) pouvant être extrêmement dangereuses pour la sécurité de tous. La pause alors ne suffit plus, la solution la plus efficace pour restaurer sa vigilance : s’arrêter dans un endroit sécurisé pour se reposer au moins un quart d’heure.

Dès les premiers signes de somnolence, le conducteur doit s’arrêter

securite-routiere.gouv. fr/dangers-de-la-route/la-fatigue-et-la-conduite


Prévention sur un sujet qui tient à cœur   

La sensibilisation aux accidents mortels sur les voies de circulation touche un nombre de victimes qui n’est peut-être pas aussi restreint qu’il y paraît.

En effet, il faut ajouter ce que l’on appelle les dommages collatéraux ou encore le sur-accident.

Avec ou sans mort, un accident grave est une peur de trop pour l’ensemble des familles et des amis des victimes.

Il faut ajouter les handicaps à vie.

Lorsqu’il y a un ou plusieurs morts, la possible destruction morale des vivants. Les sauveteurs ne sont pas épargnés.

Cela entraîne une masse de répercutions administratives et souvent de soins médicaux de plus ou moins grande gravité.

Il y a aussi les sanctions pénales. Et c’est sans aucun doute à cet endroit que l’État veut intervenir.

Faisons un effort collectif et….

Conduisons reposé, nourri sobrement, sans portable, sans anxiolytiques, avec ses verres correcteurs si besoin et enfin sans disputes avec les passagers !

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La conduite sous l’effet de drogues et de médicaments interdits à la conduite est sous le coup d’interdictions diverses et elles peuvent conduire à des jugements en pénal avec peines de prison.

Il n’est pas possible d’en donner des éléments complets sans tenir compte des applications et donc, il est préférable de rester sur une tendance générale qui correspond au principes des interdictions de conduite sous effet d’alcoolémie.

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Voici ce que prévoit la loi pour la conduite alcoolisée :

Article L234-1

Modifié par Loi n°2003-495 du 12 juin 2003 - art. 11 (V) JORF 13 juin 2003

I.-Même en l’absence de tout signe d’ivresse manifeste, le fait de conduire un véhicule sous l’empire d’un état alcoolique caractérisé par une concentration d’alcool dans le sang égale ou supérieure à 0,80 gramme par litre ou par une concentration d’alcool dans l’air expiré égale ou supérieure à 0,40 milligramme par litre est puni de deux ans d’emprisonnement et de 4 500 euros d’amende.

II.-Le fait de conduire un véhicule en état d’ivresse manifeste est puni des mêmes peines.

III.-Dans les cas prévus au I et II du présent article, l’immobilisation peut être prescrite dans les conditions prévues aux articles L. 325-1 à L. 325-3.

IV.-Ces délits donnent lieu de plein droit à la réduction de la moitié du nombre maximal de points du permis de conduire.

V.-Les dispositions du présent article sont applicables à l’accompagnateur d’un élève conducteur.


A visiter : securite-routiere. gouv.fr

victimes. org : 06 86 55 24 01 / 0 820 30 3000

Sylvie Michèle BRIERE, fondatrice

Prévenir c’est donné les moyens de comprendre comment se protéger dans une situation à risques et laisser l’interlocuteur, faire ce qui lui est essentiel pour assurer sa sauvegarde. Voilà, c’est tout, juste du concret.


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