Une société en transformation mais laquelle ? - Réflexions

Société, évolution, relation, échanges, rythme, marche, avancée, interrogation

Prévention d’un fléau qui s’installe sournoisement

Que c’est-il passé pour que certains de nos jeunes soient imprégnés d’une substance collective, et donc commune, qui se nomme la dislocation ?

Vous parlez en direct avec un de vos enfants et sans savoir très bien pourquoi, l’atmosphère monte d’elle-même. Petit à petit, le verbe devient difficile à entendre aux personnes sensibles.

Puis vous vous retrouvez dans une souricière où rien de passe plus.

On nomme cela l’adolescence lorsque le jeune à entre 13 et 17, voire 18 ans. Mais après cet âge, il ne s’agit plus de l’adolescence que l’on qualifie de tardive, parfois.

On parle bien d’une agression permanente envers l’adulte que le jeune se place hors de portée de tout et par voie de conséquence, lui aussi dans le même mouvement.

Le processus n’indique plus le conflit mais bien la domination de l’adulte par le plus jeune.

Comment en est-on arrivé là ? Beaucoup de parents ne savent pas. Ils ont été particulièrement attentifs à leurs enfants et ont vu le fossé se mettre en place avec impuissance.

Le jeune, lui, ne dira rien puisqu’il pense être victorieux et dominant mais il peut ne pas savoir pourquoi il agit de cette façon. Le clivage existe en lui et plus il tente de réapparaître, plus le jeune se confirmera dans sa puissance autorisée par lui-même.

Les parents seront montrés du doigt, les enseignants ou les Décideurs. Mais au final, plus personne ne saura qui a commencé quoi.

Les modèles éducatifs sont nombreux depuis l’histoire de l’humanité et aucun ne s’est révélé parfait, ni aucun humain, d’ailleurs. Les sociétés fluctuent et elles semblent toujours meilleures derrière ou devant, rarement pendant.

Soit.

Depuis une petite décennie, la provocation de certains est plus que claire. Mais si cela portait que ce nom, on en serait content.

Les cas les plus graves :

Les tueurs collectifs, dont le dernier aux Etats Unis, semblent lier à leur geste, un rituel de provocation. Le dernier parce que Le Président Obama tente de clarifier la position de son gouvernement sur les armes et qu’il a démontré, ce tueur, que l’action était la même avec un simple couteau.

Il a installé sa souricière en acceptant celle qui l’attend en échange. D’ailleurs à ses yeux, elle n’en est pas une, il y a de grande chance qu’il s’auto valide et se sublime, sans difficulté.

Ne connaissant ni l’assassin, ni le contexte, il ne s’agit que d’une supposition sur la personnalité du tueur, un jeune tueur encore et pourtant imprévisible contre ses homologues.

Il n’y a pas que la prévention par le retrait des armes, la mise sous clés des enfants ou des lycéens. Il n’y a pas que l’éducation des parents ou les divorces de ses derniers. Il n’y a pas que le fait que les jeunes gens soient trop « couvés », que la vie soit plus facile… Il n’y a pas que cela du tout.

Voici en vrac, le cumul de ce qui ne va pas : le manque de travail physique accomplit jusqu’à la fin avec une bonne fatigue ; les médias tous cumulés jusqu’à saturation ; l’appât d’une vie facile ; le manque d’interdits de base ; une affection transitoire ou défaillante et l’ensemble des accès à un tas de choses qui ne sont pas pour les enfants.

Que produit le manque de relation en rapport à l’âge de l’enfant dans pratiquement tous les faits quotidiens et ordinaires de la vie courante, un enfant de 2 ans n’est pas un enfant de 10 ans et un adolescent n’est pas un jeune majeur qui doit prendre son autonomie.

Disposer d’un portable sans notice d’utilisation pour surfer sur Internet ou téléphoner à 3 heures du matin, n’est pas en conformité avec un rapport à l’autre. Oui, l’autre n’existe pas, il est un objet dont on a besoin tout de suite pour satisfaire ses pulsions immédiates.

Plus rien ne compte que l’expérience médiatique universelle qui met en ligne 10 Millions de lecteurs, auditeurs, spectateurs, ou bien plus.

On est dans l’anti TOUT et dans le sensationnel. Il n’y a que cela qui compte et TOUT de SUITE, quelque soit la revendication.

Et surtout, on va bien s’appliquer à noyer les adultes par un suicide ou une culpabilité revendiquée, de faux repentirs, une feinte à ne pas être normal, avec un affect psycho traumatique… etc.

La dernière interrogation porte sur l’origine de cette mode. A partir de Gandhi ? De Kennedy ? Du Pape Jean Paul II ?

Sylvie Michèle BRIERE, fondatrice

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