L’entreprise est-elle un lieu de souffrance ?

Deux extraits sonores sur Sud Radio

L’entreprise et son avenir, le salarié et son travail, deux grands sujets de la professionnalisation.

L’entreprise est devenue un lieu de souffrance

Philippe DAVID

Sylvie BRIERE et Christophe FEVRIER

Voici MARIE-LAURE ARSEL et le texte qu’elle a souhaité me faire lire, lorsque je lui ai envoyé ma demande :

"L’être humain perd sa santé à gagner de l’argent et par la suite, il perd son argent à se refaire une santé. Il pense au futur, au point d’oublier le présent, se sorte qu’il ne vit ni dans le préset, ni dans le futur. Fianlement, il vit comme s’il n’allait jamais mourir et il meurt comme s’il n’avait jamais vécu…"

Marie-Laure a fait un SE reconnu ou syndrome d’épuisement dit burnout parce qu’elle ne savait pas s’arrêter.


L’entreprise n’est pas un sas dont on passe la porte pour tout oublier et devenir une fonction qui exécute.

Mais l’entreprise n’est pas un lieu où l’on se raconte du matin jusqu’au soir, non plus.

La solitutde n’est pas un motif de suicide lié à la vie monoparentale, exclusivement. Les célibataires et les veufs sont touchés par un taux de suicide élevé, également.

L’entreprise n’a pas pour rôle de renforcer l’isolement, la solitude et la détresse. Elle fournit un travail, un salaire, une ambiance pour réaliser les tâches.

Lorsque le harcèlement s’installe et qu’il se greffe en silence, la parole libérée n’est pas suffisante car la victime est traumatisée et épuisée par sa resistance contre le groupe prédateur qui l’a humilié et maltraité.

La légifération de la responsabilité pénale de l’employeur est une garantie mais elle saute dans ses détails face à un tribunal. Les lois du travail sont devenues extrêmement complexes et soit, on les ramène à une synthèse globale, soit, ont les agrémentent de juridprudence. Ce choix doit être accompli pour simplifier la vie des salariés et des employeurs. La technique qui consiste à ajouter et ajouter, noie les lois. Tout le monde le constate. Donc, il faut légiférer sur le harcèlement, l’épuisement professionnel et le suicide de façon homogène et lisible pour tous.

La reconnaissance de son état de victime pour une personne traumatisée est primordiale et il faut donc, comprendre qu’elle demande une justice, par les outils que sont les procès et les jugements. Est-ce logique ? Oui, car l’individu harrassé par le groupe, le travail et la société est toujours dans sa logisque légitime : le travail ne tue pas ! Il veut être entendu et il veut une réparation. Ne le demanderait-on pas si l’on est volé ? Ici, c’est un vol. Vol d’une vie.

POURQUOI l’entreprise est-elle devenue un lieu d’anxiété et de dangers ? Le chomage et la productivité sont les principales raisons mais il y a un point ultra important qui s’appelle la SOLIDARITE qui n’est pas actif lorsqu’il y a harcèlement. J’y reviendrais…

Une distinction a été rapportée précisemment, entre épuisement et dépression, on ne peut pas passer outre. L’épuisement engage vers une dépression APRES le passage d’épuisement, en lui-même. (les citations viennent sous peu).

ÉPUISER est un terme clair, il signifie : « absence de forces autant morales que physiques (et surtout physiques car lorsqu’onse repose normalement, on les retrouve) ». DÉPRIMER signifie « absence de moral positif ». L’épuisé (par harcèlement ou sur tâches… etc.) est souvent une personne qui s’accroche à la vie.

Les personnes en couple sont autant impactées par l’épuisement que les solos. Mes rencontres l’ont totalement comptabilisé.

UN DES MESSAGES LUS dans l’émission et reçus avant pour les trasmettre sur l’antenne : Lydie : La souffrance au travail anéantie une vie et demande un effort surhumain à notre corps pour vivre au quotidien… notre cerveau est en alerte permanent et c’est de la tête au pied que l’on souffre, la vue, la respiration, la parole, etc… un handicap qui ne se voit pas… qui isole… au bout de 10 ans de thérapie le moindre choc émotionnel, le moindre conflit nous reculons … il faut s’habituer à cette renaissance dans ce corps meurtri et eviter les medicaments qui ne solutionnent pas mais endorment ce corps et retardent le réveil…ils sont utiles peut être au début je dis peut être… si je pouvais être avec vous demain j’aurai tellement à dire… mais je n’y arriverai pas… merci merci pour tout.

En fonction de mes conclusion obtenues par des travaux communs avec l’HAS courant janvier 2017 (Haute Autorité de la Santé), les médicaments sont un soutien indispensable pour rétablir un éco système interne entre le psychisme, le corps épuisé et la capacité de sauvegarde de l’individu vers lui-même. Ici, j’évoque les effets souhaités et recherchés de façon accessible à votre entemdement. Les effets médicaux et scientifiques sont à expliquer par des médecins qualifiés en matières de traumatisme, d’épuisement et de dépression (suite de l’épuisement qui décompense l’ensemble du processus dans lequel le corps se trouve au moment du pic d’épuisement).

Sylvie.Michèle.Briere-2024

Sylvie Michèle BRIERE, fondatrice

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