Budget Sécurité Sociale/Santé et société soignante.

Une vieille histoire

Les budgets qui envahissent la relation humaine de la Santé Publique et qui se politisent pour embrouiller les citoyens.

Ajout d’annotations du 28 mai 2020.

3 juillet 2018 - Préconisations ou conclusions de « Association France Prévention » dans le cadre de la préparation du vote du budget LFSS 2018/19.

Sujet : Qu’en est-il des soignants et de leur mal-être dans l’exercice de leur profession : maladies, absentéisme, risques suicidaires, invalidité, retraite anticipée, etc. ? Quels coûts humains et financiers découlent des nouvelles données 2015-2017.

A - Préambule : Pourquoi Association France Prévention répète-t-elle qu’elle n’a pas de chiffres ? Ce n’est pas une inaptitude à aller les chercher et à les traduire, à partir des études produites dont les principales seront ici, celles de l’Insee, de la DREES et de Sumer. Il s’agit d’un refus d’intégrer, sans les reconnaître, les lobbys cachés comme ceux qui commanditent des intérêts financiers inaptes à la santé publique et les lobbys moins facilement détectables, de ceux qui développent l’impression, le sentiment, la mode ou qui sont générés par des déviances liées à l’émotionnel (voire plus) humain. Association France Prévention intègre dans son étude prévisionnelle, le risque moral et en propose sa rectification qui peut transformer les investissements en les performant. En janvier 2017, M. le Président de la République Emmanuel MACRON sollicitait une nouvelle posture en entreprise : la Qualité de Vie au Travail. Elle ne sera pas si facile à appliquer et elle fait face à la « souffrance au travail ». Sortir d’un état d’esprit peut relever la productivité de plusieurs points et surtout, ce qui nous est central : sauver des vies. Le Docteur Marie PEZE exprime 5 points de dégradation entre 2003 et 2010, selon SUMER (Citation du 29 juin 2018, Hôpital Bégin Paris, formation RPS).

Pour Association France Prévention, la transition est au centre de l’accompagnement de ce passage intergénérationnel et inter compétences via une mutation des outils, une transition des mentalités, une adaptabilité morale et d’apprentissages. Le mérite sera-t-il le vecteur des changements ? La réponse est un choix politique. Association France Prévention se positionne sur la valeur et l’application pratique de cette mutation qui permet d’identifier la preuve des acquis intellectuels.

B - Développement :

1 - Le management et l’organisation : Les soignants dans leur crise actuelle en sont-ils là ? :

  • Suis-je performant dans la transition technologique et suis-je adaptable à la tâche et/ou me donne-t-on les moyens d’accomplir cette transition ?
  • Cette mutation entrepreneuriale est-elle suffisamment progressive, juste (dans le sens du droit) et actrice d’une liberté de décision dans l’accomplissement des missions ?
  • Les transitions sont-elles clairement exposées, sont-elles réalisables sans formation supplémentaire, sont-elles dans le respect de l’éthique du métier, dans l’historique de la spécialité ?
  • Les changements d’habitudes ou de procédures sont-ils culturellement intégrés à la mentalité de la structure de travail et aux soignants ?
  • Y a-t-il un véritable espace humain dans la tâche ?
  • Les transmissions invisibles et non procédurales sont-elles vivantes ou absentes ou écrasantes ?
  • Le soignant est-il devenu un éternel apprenti ?
  • La confiance est-elle le centre de l’acte de soin vers le soignant, vers l’équipe et vers le soigné ?
  • La pensée n’est-elle pas « écrasée » par le geste sans repos, sans décision ?
  • La déshumanisation et la dépersonnalisation évoque quoi ? Quelle incidence sur la tâche prescrite ?
  • La surcharge de travail cache-t-elle un défaut d’organisation ?
  • La hiérarchisation de la tâche et la hiérarchie managériale sont-elles des entraves ou des motivations de culture d’entreprise ?
  • Le passage (ou transition) intergénérationnel est-il compris intellectuellement et pragmatiquement mais aussi intégré par les égos et les guerres de pouvoir, les besoins réels, les aptitudes, les émotions dans les « regrets de » ?
  • La féminisation des métiers de soin, le travail des femmes, les équipes mixtes…
  • Les temps de travail, les équipes en 3/8, les récupérations, les congés, les RTT…
  • Les carrières sont-elles plus longues, plus sollicitées, plus conflictuelles ou y a-t-il une perte du prestige du métier… ?
  • Les sur-sollicitations comme les congrès, les publications, les forums mais aussi les emplois cumulés, les activités civiques ajoutées…
  • Suppression du CHSCT et conséquences ?
  • La transition et la communication sont vécues de quelles façons ?

2 – Production/productivité :

  • Le salaire et son mérite.
  • L’argent et la productivité ne sont-ils pas une sécheresse de l’engagement de soin ?
  • Où se trouve l’engagement du soin du praticien ? Dans l’argent, dans le « guérir », sur les deux pôles, dans un travail alimentaire ou lié à la famille et à sa notoriété, dans le dévouement ?
  • Pourquoi ces quelques critères rentrent-ils en plus forte considération que dans les dernières décennies ?
  • L’agent est devenu un sujet lourd et presque interdit, cela impacte-t-il le droit de soigner en gagnant de l’argent ?
  • Les psychologues se sentent-ils les parents pauvres des soignants via le manque de remboursement de leur consultation (Quelles différences avec le remboursement expérimental breton, toulousain et marseillais) ?
  • La précarisation des métiers de soins passe-t-elle par « l’idée » ou la « réalité » de nouveaux besoins ? En voici quelques uns comme l’isolement du rôle du soignant sur plusieurs niveaux : Accès aux métiers du soin plus facile et donc, le soignant n’est plus intégré dans une famille de soignants, le public serait devenu hostile aux privilèges des soignants, l’opinion publique affirme que l’on (lobbys négatifs y compris les gouvernants) crée la maladie ou les pathologie.

C – L’activité directe des soignants et ses conséquences :

  • Les carrières sont-elles plus longues et en deviennent-elles pénibles par ce biais ?
  • La morbidité des soignés (néo-natalité/prématurés, cancérologie, poly-handicaps, gériatrie, accidentés, etc.) n’a-t-elle pas une incidence nouvelle alors qu’elle se supportait par les anciennes générations ?
  • Les « incompétences » seraient devenues des actes chroniques : non délégations, abus de pouvoir, inaptitude aux nouvelles technologies, vieillissement et fatigabilité, concurrence liée au grade ou aux spécialités, sentiments d’injustice et pertes de repères, culture de l’évitement (qui et quand), y a-t-il de vrais parents pauvres chez les soignants ? Le médecin et son pouvoir sur les infirmièr.e.s, les aides-soignant.e.s… Les professions dites sexuées féminin : gynécologie, gériatrie, psychologue, orthophonie, infirmière, aide-soignant et l’inverse : professeur en médecine, chirurgien, médecin généraliste, etc.
  • Les écarts-types entre les résultats et les conditions de travail, l’audit des gaspillages (matériels, soins, surconsommations médicamenteuses, déficit Sécurité Sociale)
  • La place de la tâche administrative vers la Sécurité Sociale, la dématérialisation, le dossier médical du patient, la consignation de l’ensemble des procédures de la journée.
  • La consultation dématérialisée est-elle humanisant et correspond-t-elle à l’idée du soin que se fait le médecin ?
  • Le renforcement du risque psychologique de l’erreur face à la hiérarchie, à soi et au patient (la perspective du procès).
  • L’idée ou la réalité de l’urgence vient-elle des compressions de postes ? D’un stress d’opinion négative ?
  • Y a-t-il plus de contestation, moins de flexibilité envers l’ordre ? Pourquoi l’ordre est-il compris comme injuste dans l’acte de soin quotidien ? Est-ce parce qu’il s’assortit d’une menace de sanction ?
  • Pourquoi les soignants éprouvent-ils plus l’envie de parler et d’être écoutés (effet de mode, réalité, sentiment, les 3 ?) Un soignant a-t-il facilité à consulter un confrère ou un pair ?
  • Les soignants évoquent le travail empêché et dégradé. Ils parlent également de la différence entre le protocole et la réalité qui selon eux ferait la différence ; Ils évoquent un présentéisme, des techniques d’évitement, des précarisations, de la déshumanisation…

D – L’état pathologique et l’état traumatique, définissons pour être sur les mêmes bases : Une pathologie est un état installé par le temps alors qu’un stress post traumatique est lié à un choc puissant et il se développe par ce choc, d’où la santé au travail et les préventions des risques de toutes sortes.

E - Après les interrogations, les chiffres : On remarque une population au 1er juin 2016, de 223 571 médecins toutes spécialités confondues (inscription RPPS). La densité est de 336,8 médecins pour 100 000 habitants, 336,5 en 2015. Les femmes médecins sont 44% en 2016. 102 299 généralistes et 121 272 spécialistes. Les spécialités chirurgicales sont à 22% soit 26 709 spécialistes. En 2014, on enregistre en France 1416 établissements publics et un total de 3111 établissements hospitaliers, 182 sites CHR (régionaux), 973 centres hospitaliers, 97 centres spécialisés en psychiatries, 164 autres accueils en maladies de longue durée.

69172 spécialiste comprennent 8007 pédiatres, 8737 imagiers radio ou autres, 4724 gynécologues, 5927 ophtalmologues, 2975 biologistes médicaux, 15171 psychiatres, 7245 médecins du travail (pour 18 millions de salariés), chiffres de la DREES en 2014. Les pharmacies sont au nombre de 21 591 en 2015 pour 22 698 en 2000 et les labos sont 3841 en 2015 contre 4084 en 2000. Les infirmier.e.s sont 660 611 en 2016 contre 595 394 en 2013 et les kinésithérapeutes sont 86459 en 2016 contre 77 730 en 2013.

En général, on constate une augmentation régulière du nombre de soignants. Il n’y a pas de progrès en ce qui concerne les métiers rares comme les ophtalmologistes, les gynécologues, les orthoptistes, les instructeurs de locomotion pour les déficients visuels/non voyants, les radiologues et les laborantins en biologie médicale, les médecins du travail.

Le nombre total de soignants est estimé à 1 million 900, selon le docteur Marie PEZE (28 juin 2018, Paris). Association France Prévention a fait un premier recensement et les chiffres détaillés ci-dessous aboutissent à 971 120 soignants.

224 000 médecins (arrondi sup.) 660 620 infirmiers (arrondi sup.) 86 500 kinésithérapeutes Les psychologues et les aides-soignant.e.s n’étant pas intégrés. La définition d’aide-soignant étant claire par elle-même, tant qu’aux psychologues, ils n’ont pour rôle que l’accompagnement et non le soin direct ou reconnu comme tel. Ces deux catégories de métiers et d’acteurs sont-ils en souffrance ? Et sont-elles à classer dans le registre des soignants ? Dans mes recherches statistiques, à ce jour, j’ai perdu les sages-femmes (hommes).

A supposer que les quelques trois, voire quatre plateformes d’accueil téléphoniques (L’asso SPS, la plateforme créée par l’Ordre, l’Adop (pharmaciens), les relais internes aux structures) reçoivent 1700 appels/mensuel sur une population de 971 120 soignants, l’inquiétude est relative. Est-elle le reflet de la réalité ?

Calcul prévisionnel sur la base de 2550 appels en 6 mois : 425 appels x 12 mois x 4 centres d’appels = 20 400 appels/an Soit : 20400 × 100 ÷ 971120 = 2.101 20400 représente 2.101% de 971120 Le résultat est donné à 0.001 près.

2,1% de soignants en difficultés dont les idées suicidaires.

Les plateformes ne sont pas à remettre en cause. Elles sont un progrès. Le Ministère des Solidarités et de la Santé et le Conseil de l’Ordre des Médecins déclarent que le nombre de soignants n’est pas en cause. De 2000 consultations, on est passé à 1500/mois pour chaque médecin. Le numérus clausus n’est pas un point d’achoppement à toutes les incapacités. Les réformes de l’enseignement et la dureté des études de médecines ne sont pas de nouveaux éléments, non plus. Ci-dessous, j’évoque quelques raisons externes repérées (voir Evoquons le ou les contextes).

Association France Prévention, par moi-même sa présidente, se positionne dans la prévention et non dans une information dite « tapageuse » ou à sensations. De plus, le concept est la prévention en général et non, une exclusivité sur le suicide et/ou le burnout. Je croise les causes, les effets et les actes dans plusieurs secteurs, il est important de mettre se contexte en visibilité.

Des vérifications ont été menées. Ceci pour se positionner contre certains déclarants : « moi, j’ai fait deux burnout et je suis encore là » ou encore « je fais un BO mais je ne fais pas d’histoires ! ». Au vue des pathologies multiples qu’entraînent un véritable épuisement, je suis très en retrait face à ce genre de déclaration. C’est également un sujet de prévention que de lutter contre les fausses informations et les modes toxiques ou le développement d’une communication maladive. Est-ce que les buts sont de s’accaparer des biens financiers à tord, je ne veux rien en savoir. Ce qui est central, c’est la véritable préservation et si un « délire » collectif est en cours il ne doit pas prendre de force.

J’insiste sur le fait que je rencontre de véritables cas d’épuisement, toutes professions confondues et ils sont la source de grande mise en danger autant de l’épuisé que de son entourage et pour longtemps. Je suppose même que des suicides qui en découlent sont parfois collectifs, on peut en chercher la vérification. De même, je constate des écarts managériaux et des méthodes de discrimination qui mènent à une forme d’ankylose, d’hypnose de la « victime ». Elle est sous emprise et il lui faut un secours très méticuleux qui ne conduit pas toujours au succès du sauvetage. Et les abus sont animés d’actes nuisibles liés à la concurrence. On n’évoque pas la compétition mais bien, l’élimination déloyale. Y a-t-il véritable incapacité de la victime a exercé son métier, ses tâches ? Oui lorsque le processus est avancé. Avant, y avait-il incapacité ? Souvent, la victime est déclassée de sa véritable qualification et elle se retrouve sans moyens pour exercer une activité décente. Est-ce normal de ne pas vouloir lâcher ses acquis ? Oui, c’est légitime.

Je peux parfaitement caler cela pour mon équipe bénévole et non redevable. Le jour où elle touche un salaire au même titre que tous travailleurs, elle peut être « obligée » dans le cadre d’un contrat qui mettra des limites aux parties prenantes. Les soignants sont dans cet œil du cyclone également (rachat de leur patientèle dévaluée par exemple). De plus, il leur faut exercer plusieurs métiers en plus du leur (secrétaire, téléphoniste, juriste, manager par exemple).

Évoquons le ou les contextes :

  • Les citoyens sont dans le refus du vote de 2005, sur l’échec des manifestations 2006 et les autres, contre les réformes des retraites, du travail, de la santé… Etc. Après le Covid-19, mieux vaut ne pas écrire les mots et les maux. Ils sont assez peu transmissibles par écrit.
  • Les citoyens 2018/19 sont sur la crise économique : offshore, banques, scandales financiers… Prenons aussi un exemple simpliste mais explicite, si trois pays sont en déséquilibres sur leur économie et qu’ils sont majoritaires dans les transactions avec la France, cette dernière se retrouve en dette. Elle entraîne l’absence d’investissement puis une chute s’il n’y a pas de débouchés. Les particuliers sont exactement dans cette situation et ils font de la bobologie prévisionnelle par stress anticipé, le climat de travail devient lourd ! Après Covid-19, le vide sanitaire du confinement est SECRET SUR SES CONCLUSIONS.
  • 2018 : Les français sont sur leur quotidien où très peu de portes s’ouvrent (ce qu’ils pensent), où il est question d’obligations et d’impossibilités, d’absence d’avenir, de refus, de manque. Après Covid-19 : ils parlent d’un tri. Et là, il est clair qu’il n’amène pas autre positionnement que la concurrence. Est-ce un sentiment ou une réalité ? Les réponses axées et réalistes apporteront la reprise. Les français sont imparfaits mais plus que courageux. Ils ne parlent plus de leur France et cela, en soit est déjà une forme suicidaire, déprimée dans le collectif. Le civisme s’oublie par des argumentations tenant aux constats envers les décideurs et pourtant, les électeurs n’ont été très surprenants, jusqu’à cette date de mai 2020.
  • Reprenons sur la santé et la féminisation des métiers… Il s’agit, je pense des métiers à études supérieures dont parlent les médias. La féminisation du métier de docteur est un argument pour poser la rémunération, le temps de travail et les absences… Aurélien BURGER (care des territoires SPS et accélérateur de stars up) m’a donné le chiffre de 536 000 consultations médicales par an, en France. C’est un bon repère pour que je puisse écrire que si, Mme le docteur souhaite faire 5 consultations par jour tout au long de l’année, cela retire quoi à M. le docteur qui veut ses 15 consultations ? Les deux sont en libéral et ils vont donc percevoir, en médecine générale, 25€ par consultation. Leur rendement et CA seront clairs comme à cette heure. En salariant les médecins, cela devient plus complexe. En les rassemblant dans des maisons de santé ou dans des cabinets associés, ils se fédèreront (fédèrent) avec des confrères choisis au cours de leurs études dans la plupart des cas et chacun fera (fait) le choix de son temps de travail en fonction d’un roulement consenti librement. Le prévisionnel est-il plus complexe à établir pour les autorités sanitaires ?
  • Les soignants ne veulent plus autant que par le passé, se marier entre confrères… Est-ce moins ou plus rentable à la profession ? Plus, s’ils sont heureux de leur choix.
  • Les soignants veulent coucher leurs enfants le soir… Est-ce moins sérieux pour les patients ? Sauf en cas d’urgences, les patients peuvent attendre. Il faut donc s’intéresser à la notion et aux chiffres des urgences vitales.
  • Les soins de gériatrie demandent du temps, ils sont en taux de morbidité record et ils fatiguent. Cela est connu depuis la « nuit des temps des docteurs ». Le baby boom était assez longtemps annoncé (1939-45-50, contre-effet de guerre achevée) et la génération 1955-1965 se prend de plein fouet les conséquences, en sus de la crise économique interminable. Les soignants sont des personnes instruites et investies sur le civisme.

Les jeunes soignants sont peu motivés.

Les séniors médecins, proche de la retraite, sont souvent dans ces malaises :

  • Je n’ai pas de relève (vacances, maladies ou définitive),
  • Je ne peux pas abandonner ma patientèle,
  • Ma patientèle ne se rachète plus (pourquoi être médecin ?, risque de fermeture sans revenus, sans rachat de la retraite, sans honneur, etc.)

Association France Prévention est certaine que les médecins, les soignants ne sont pas des vrp, des prévisionnistes, ni des magiciens en sociologie et en médias… Ils ont besoin de structures nouvelles et confidentielles, préservant leur métier confidentiel et unique. Leur place de soignants est à remettre au bon niveau pour éviter les agressions de leurs patients qui arrivent avec des listes et des listes de simulations de maladies pré-diagnostiquées ou presque !

Comme pour le faux et le véritable épuisement, il y a les pathologies réelles et les bobologues pro de la salle d’attente ! Et l’épuisement guette les professionnels, les investis. Le/les soignants n’ont pas de temps au-dessus de 24 h/jour et lorsqu’ils s’investissent dans leur formation, les colloques et autres conférences en plus de leur patients, ont-ils un droit à avoir un (e) compagne/on de vie et des enfants ? L’équilibre passe aussi par cette possibilité.

Si la Sécurité Sociale tente de leur simplifier la vie administrative en dématérialisant les démarches alors que les logiciels sont partiellement aptes, il faut encore plusieurs heures de travail, qui elles, ne sont pas perçues comme rentables… Enfin, pas dans l’immédiat. En 2020, les médecins généralistes n’ont toujours pas réussi à résoudre la transmission entre Améli et leurs bases de données pour le DMP des patients à gros risques. Sur le terrain des hôpitaux et des structures de soins collectives, les soignants se hiérarchisent toujours entre les docteurs et les spécialités recherchées puis les infirmier.e.s, aides-soignant.e.s, etc.

En 2018-19, la société et la collectivité, les soignants les ont voulues et, ils ne les veulent plus. Pas sous cet angle car leur engagement s’y perd. Ils veulent soigner et même parfois, guérir. Et pour cela, ils ont besoin de marges pour avoir le génie d’une question bien posée au malade. Après Covid-19 n’annonce pas encore totalement le sens du « vouloir exercer un beau métier ». Il y a eu la souffrance entre-temps.

Aurélien BURGER m’a donnée cette information : « Dans l’Allier, on propose 50 000 € pour l’installation d’un médecin. » Le budget reste rentable pour la collectivité jusqu’à 50 médecins aidés et pourtant, rien ne bouge. L’argent n’est pas le centre du sujet mais bien la perspective des conditions de travail entre l’Odre des Médecins, la Sécurité Sociale, l’Etat et les patients.

Car les collectivités locales et l’Etat prennent du temps pour les médecins modernes, entre l’ARS, la DGOS et le département via la communauté des communes, le médecin devient économiste, vrp, diplomate, secrétaire et un homme indéracinable dans ses convictions de médecin souhaitant établir de nouvelles passerelles contre la désertification de certains territoires.

Après Covid-19, Le soignant reste convaincu de vouloir soigner.

La prévention d’« Association France Prévention » consiste à écrire que les administrations dont parlent tant les français via les médias, retiennent les subventions par des longs parcours pour les obtenir. Le contraire n’ayant pas encore été démontré à la majorité.

2018- 2019, Les enseignants peuvent aussi parler de ce phénomène sur leur métier et le repli, l’enferment se renforçant. La ou les castes, l’absence de compréhension, le manque de civisme, tout se délite plus ou moins. En terme clair, chacun (tout le monde ?) met son « grain de sel » et pose sa vérité comme universelle. Le phénomène est directement lié à Internet et non pas, exclusivement aux réseaux sociaux mais bien à la gratuité des informations libres, fausses ou vérifiées, un véritable mélange. Tout le monde est médecin, journaliste ou sage-femme !

Le pire étant le manque de vue globale pour réajuster le comportement local. Les conséquences ne sont pas moindres, il y a les agressions, la délinquance, les suicides pour juguler le trop plein du manque de centrage. Après Covid-19, tout est devenu encore plus concentré avec une option supplémentaire : l’obstination. Par contre, une grande partie de la population, qu’elle soit soignante ou soignée, continue à ne pas se reconnaître dans la situation.

Lorsque je lis que 10 à 48% des infirmier.e.s sont en risque d’épuisement professionnel, j’évite de donner ma source qui existe bien et qui se qualifie de médecin. Lorsqu’on me demande d’abandonner mon association pour aller sur les routes de campagnes, prêché la bonne parole sur les déserts médicaux et faire de la « prévention », j’écarquille les yeux ! Si j’ajoute que je n’ai aucun moyen de locomotion pour le faire et que l’on me croit en train de bluffer, c’est bien là où se trouve la gravité du sujet.

CITATION Twitter : Benjamin Griveaux : « nous faisons une vraie politique sociale ambitieuse, pour les Français. »

✅Suppression de la taxe d’habitation : 864€ / année en moyenne ✅Dédoublement des classes Rep et Rep + : 2.500 classes concernées. ✅Prime de 3.000€ pour les enseignants des zones Rep + ✅Hausse du budget de l’éducation nationale (+ 1,7 milliards d’euros) et Hausse du budget de l’enseignement supérieur (+ 700 millions). ✅Reste à charge zéro : D’ici à 2021, lunettes et prothèses dentaires et auditives pourront être intégralement remboursées. ✅Hausse du budget des EHPAD : + 50 millions d’euros. ✅Réforme de la formation professionnelle : + 15 milliards d’euros. ✅Baisse des cotisations sociales : +900€ / année ✅Hausse de la prime d’activité : +960€ / année ✅Hausse de l’allocation adulte handicapée : +1200€ / année ✅Hausse du minimum vieillesse : +1200€ / année ✅Suppression de la sécurité sociale étudiant : +217 € / année. ✅20 milliards d’euros dédiés à l’accélération de la transition écologique,. ✅13 milliards d’euros investis pour développer la compétitivité à travers l’innovation. ✅Réforme de la formation professionnelle : + 1d’5 milliards ✅Généralisation du chèque énergie : +150 €, qui sera revalorisé à 200 €. #EM #EnMarche #LaRepubliqueEnMarche #JAM42 #JAMLoire

M. Benjamin GRIVEAUX a fait quelques erreurs depuis mais elles ne concernent pas ce travail.

Juillet 2018 Association France Prévention et sa présidente ont confiance, il y aura un ascenseur social (déclaration de M. MACRON en juin 2018 « il n’y a pas d’ascenseur social en France »), à un moment.

Après Covid-19 Conclusion Le budget de la Santé comprend le social ou dit social que je nomme le « facteur humain ». Jusqu’à preuve du contraire, les malades arrivent et sont soignées. Il faut des malades, des maladies mais aussi des soignants qui répondent. Basique. Tout cela n’est que fluctuant et le budget comprend cette partie « imprévisible » qui pourtant fut longtemps comprise (comprendre et comptabilisable).

Sylvie Michèle BRIERE, fondatrice et présidente.

Rapport en 4023 mots et sept pages Word, terminé le 28 mai 2020.

Voir en ligne : Budget Sécurité Sociale/Santé et société soignante.

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