L’alcool et l’humain, une histoire d’amour qui tourne court et va dans le mur
Prévention par l’information vérifiée et vérifiable
Alcool/taux et risques
0.5g/l x 2, le risque d’accident mortel.
0.8g/l x 10, le risque d’accident mortel.
1.2g/l x 35, le risque d’accident mortel.
Juste une paille ? NON !!
Mais aussi : l’alcool donne des sensations euphorisantes qui trompent son consommateur sur ses capacités réactives et sa confiance excessive.
Les perceptions sont fausses, elles sont déconnectées de la réalité.
Un défaut de coordination mentale, des difficultés visuelles et une désynchronisation des mouvements sont les principaux défauts de réalisme.
L’ensemble conduit le consommateur à surévaluer ses potentiels et à nier son état de dangerosité.
Le temps d’absorption est très long et se rallonge en fonction de la masse corporelle, du sexe et de la quantité.
Le mieux est de laisser conduire celui qui n’a pas bu.
Autres dissuasions :
0.5g/l jusqu’à 0.79 : 135€ d’amende - 6 mois de retrait de permis. Il s’agit d’une infraction.
0.8g/l et plus : 4500€ d’amende - immobilisation du véhicule - 3 ans de suspension de permis ou annulation - stage de sensibilisation obligatoire - 2 ans de prison - obligation de conduire un véhicule équipé d’éthylotest anti-démarrage.
Il y a également les frais médicaux, les majorations des assurances, la relation avec son entourage…
En cas de récidive… Interrogez vous-même les services de police ou de prévention routière car à ce stade vous avez besoin d’un interlocuteur direct.
L’éthylotest est obligatoire depuis 2012 et son absence peut entraîner une amende de premier niveau.
VRAI ou FAUX :
Une cuillère d’huile permet-elle d’éliminer l’alcool plus rapidement ? FAUX
Téléphoner à vélo, le téléphone étant en main, peut-il être sanctionné de 135€ ? VRAI
Un choc subit à 20 km/h peut-il être mortel ? VRAI
En diluant l’alcool, le taux d’alcoolémie est-il moins élevé ? FAUX
Voici un témoignage et Philippe est joignable :
Alcoolisme et conséquences sur la santé - Philippe BEAUVOIS auteur
Un article concernant les jeunes :
La relation à l’alcool vers l’adolescence
La France demeure dans le groupe de pays européens les plus consommateurs d’alcool.
Même si la consommation continue de baisser, les alcoolisations ponctuelles importantes (API) augmentent, et concernent en France métropolitaine 26,5 % des femmes et 50,1 % des hommes de 15 ans ou plus en 2019, contre 16,5 % et 42,0 % en 2014. Fin de citation
Sources : data.drees.sante.gouv.fr
LES DOSSIERS DE LA DREES N° 102 • septembre 2022 Synthèse L’état de santé de la population en France Septembre 2022