Prévention par la gestion
Les calculettes, grandes concurrentes de notre gymnastique intellectuelle par les chiffres, sont venues progressivement nous inciter à la paresse. Et chacun sait que cette dernière est un vilain défaut.
Comme nous courons après le temps et que les surfaces de chalandise sont toutes plus nombreuses les unes que les autres, nos tentations et papilles n’en peuvent plus. Résultat : nous allons au plus vite et à ce qui fait le plus plaisir.
Évidemment, nous ne sommes pas tous uniformes et certains sont fourmis, d’autres cigales ou médians. Nous réglons nos pendules comptables sur le budget dont nous disposons (dans la plupart des cas) et la satisfaction d’avoir un équilibre concerne beaucoup de monde.
Ce qui est commun également, est le sentiment désagréable dont nous sommes le sujet lorsque tous les mois, les entrées vont moins vite que les sorties. Pour cela, les banques ont mis en place un outils facile, rapide et moins onéreux (pour elles), qui s’appelle : le prélèvement automatique. En dehors de l’avantage qu’il présente pour le banquier et le fournisseur, qui l’un comme l’autre font transiter de l’argent régulier, il a pour le client, un effet de soulagement : plus de courrier, ni de chèque, ni de retard d’échéance ou d’oubli. Mais même dans le meilleur des mondes, on n’a pas encore réussi la perfection et donc l’effet revers à cette parade administrative n’est pas négligeable : « On ne fait plus vraiment ses comptes, on a plus véritablement la notion d’un argent sonnant et trébuchant ! ». Ça ronronne tout ça et le prévisionnel devient un hasard, le crédit un avantage, les soldes une normalité… Et ainsi de suite.
A vos réflexions !
Sylvie Michèle BRIERE, fondatrice