La tuberculose

Maladie grave, simple vaccin

Une maladie dite du « pauvre » et pourtant, elle est comme les autres, si elle veut passer elle prend tout le monde.

Informations Solidarité Conseils

Le capital santé lorsqu’il est présent à la naissance, s’entretient et se perfectionne tout au long de la vie. Les méthodes sont très diversifiées et se répètent. Dans le ventre de la mère, on fonde sa naissance ; dans la jeunesse, on fonde sa vieillesse.


La polémique, tout d’abord

Chère lectrice, cher lecteur,

Nous avons été nombreux l’année dernière à soutenir la courageuse initiative du Pr Henri Joyeux pour le retour du vaccin DT-Polio sans aluminium dans les pharmacies.

« Courageuse », c’est le mot car le Pr Henri Joyeux a subi des attaques d’une violence sans précédent.

Après la ministre de la Santé Marisol Touraine qui a vivement critiqué son action et déclaré « La vaccination, ça ne se discute pas », toute la grande presse s’est liguée contre lui, certains allant jusqu’à le traiter comme moins que rien.

C’est ainsi que le magazine L’Express a osé titrer : « Dr Joyeux, le Mister Hyde de la médecine » (je rappelle que Mister Hyde est un assassin, ni plus ni moins).

De notre côté, nous ne nous sommes pas laissés impressionner par des journalistes qui n’y connaissent rien et hurlent avec les loups. Nous avons continué à soutenir et relayer la pétition, montée à 800 000 signatures. Car le dossier est clair : Il n’est pas normal qu’un vaccin obligatoire ne soit pas disponible dans les pharmacies, Il n’est pas normal que, pour respecter leur obligation vaccinale, les parents soient obligés de faire injecter à leur enfant un super-vaccin vaccinant contre plusieurs maladies non obligatoires, l’INFANRIX-Hexa, et contenant de l’aluminium (un dangereux neurotoxique). Il n’est pas normal que ce super vaccin coûte 125 euros, soit cinq fois plus cher que l’ancien DT-Polio (25 euros) Il n’est pas normal que les parents qui refusent cette « vente forcée » soient condamnés à des peines de prison, comme ce fut le cas des parents Larère, condamnés le 7 janvier 2016 à deux mois de prison avec sursis par le tribunal correctionnel d’Auxerre. Je rappelle en outre que l’INFANRIX Hexa contient le vaccin contre l’hépatite B, un vaccin controversé car soupçonné de provoquer des problèmes neurologiques parfois graves.

Nous avons donc continué à nous battre, mais je dois vous avouer que, face à un tel mur d’opposition et de calomnies, nous avons pensé que nous allions perdre cette manche.

Mais voilà qu’un coup de théâtre s’est produit ces dernières semaines.

D’abord, le 12 janvier 2016, Marisol Tourraine a lancé un « grand débat sur la vaccination obligatoire », effectuant un virage à 180° par rapport à sa position de départ qui était de refuser toute discussion sur le sujet [1].

Plus étonnant encore, elle a d’emblée annoncé des mesures visant à obliger les fabricants à nous rendre le vaccin DTP :

« Il est demandé aux laboratoires pharmaceutiques concernés qu’ils garantissent des stocks et identifient différentes sources d’approvisionnement de matières premières. Je les rencontrerai à la fin du mois pour qu’ils me remettent des mesures précises », a-t-elle indiqué lors d’une conférence de presse, en soulignant qu’en cas de manquement, « des sanctions pourront être prononcées » [2].

Après avoir expliqué dans les médias que notre demande était insensée, la ministre la reprend donc à son compte ! C’est à n’y rien comprendre.

Mais elle est allée encore plus loin le 27 janvier. Elle a convoqué les fabricants de vaccin et déclaré :

« Il est insupportable et inacceptable que nos concitoyens ne puissent pas accéder à certains médicaments essentiels, dont les vaccins ».

Elle a « exprimé sa volonté que puissent être mis à disposition des Français qui le souhaitent des vaccins trivalents », c’est-à-dire le simple DT-Polio.

Toute une page sur le sujet a été publiée sur le site du ministère de la Santé, où Marisol Touraine est présentée comme l’héroïne dans cette affaire. Pour un peu, on croirait que c’est elle qui était à l’origine de la pétition du Pr Joyeux [3] !

À tel point que le journaliste scientifique et médecin Jean-Yves Nau a déclaré que la ministre avait « entendu le Pr Henri Joyeux !!! [4] »

Même renversement du côté de la presse. Le 11 février 2016, l’émission Envoyé Spécial a diffusé un reportage sur l’affaire du vaccin DT-Polio [5]. L’essentiel de l’argumentation du Pr Joyeux est repris, témoignages et interviews à l’appui. Les journalistes vont même plus loin que lui en présentant une petite fille décédée après avoir été vaccinée à l’INFANRIX Hexa. Ils diffusent aussi un discours d’un responsable du laboratoire fabricant (GlaxoSmithKline) qui explique sa « stratégie » pour imposer le vaccin hépatite B à tout le monde, en l’ajoutant aux vaccins obligatoires DT-Polio !!

Cliquez ici pour voir la vidéo sur cette page Facebook qui vous tiendra aussi au courant des avancées sur le retour du vaccin DT-Polio.

Aujourd’hui, le DT-Polio n’est toujours pas revenu dans les pharmacies. Les promesses de la ministre Marisol Touraine ne sont encore que des mots.

La question est de savoir si les citoyens vont continuer à se mobiliser pour faire respecter leur droit et obtenir le vaccin qui protège leurs enfants sans leur faire courir de risque inutile.

De mon côté, j’y crois de nouveau, c’est sûr. Et je dis encore une fois, « chapeau ! » au Pr Joyeux qui s’est levé seul contre tous, contre le système médical tout entier, les médias et le ministère.

Mais bravo aussi à tous les citoyens qui ont eu la clairvoyance et le courage de soutenir le Pr Henri Joyeux. Je vous recommande d’ailleurs le groupe « Rendez-nous notre DT-Polio ! ». Ce groupe a été récemment créé pour soutenir le mouvement de contestation et obtenir rapidement le retour du vaccin DTP.

Je vous invite à le rejoindre en cliquant ici dès à présent pour faire entendre votre voix et suivre les avancées sur ce sujet majeur.

À votre santé ! Jean-Marc Dupuis


Tuberculose, la maladie

Jadis appelée phtisie, ce qui signifiait « dépérissement », la tuberculose est connue depuis l’Antiquité : Hippocrate en décrit déjà les différentes formes au Ve siècle avant notre ère. Dossier réalisé en collaboration avec Camille Locht, microbiologiste et directeur du Centre d’Infection et Immunité de Lille (Unité Inserm 1019) à l’Institut Pasteur de Lille.

Il faut attendre 1882 pour que le germe responsable de cette maladie soit identifié par le médecin allemand Robert Koch : il s’agit d’un bacille tuberculeux de la famille des mycobactéries, Mycobacterium tuberculosis, mais que l’on désigne souvent par le nom de son découvreur, le bacille de Koch.

Toux chronique et fièvre

La forme pulmonaire de la tuberculose est largement dominante, mais d’autres régions de l’organisme peuvent être atteintes : on observe des formes méningées, cutanées, rénales, intestinales ou génitales par exemple, que l’on appelle des « tuberculoses extra-pulmonaires ». Pour la forme pulmonaire, les principaux signes permettant de suspecter la présence de la maladie sont une toux chronique, une fièvre persistante avec sueurs nocturnes, des émissions de sang lors de la toux et une perte de poids. Les symptômes sont plus variables pour les formes extra-pulmonaires.

90 % de tuberculoses silencieuses

On estime que 90 % des personnes infectées par le bacille de Koch ne développent pas une tuberculose : elles sont donc asymptomatiques. Mais cela ne signifie pas qu’elles seront épargnées. En effet, le bacille peut rester « dormant » durant de nombreuses années et se réveiller pour développer l’infection à l’occasion de l’affaiblissement du système immunitaire du porteur (VIH, chimiothérapie, etc.). Le test actuel de dépistage cutané (test Mantoux) ne permet pas de déceler avec certitude un porteur sain, car il produit parfois des faux négatifs et des faux positifs et ne permet pas de distinguer les patients vaccinés par le BCG de ceux infectés.


Dépistage et diagnostic

Tuberculose pulmonaire

Le dépistage de la tuberculose latente peut être proposé à des sujets à risque : personnes ayant été en contact avec un malade, patients immunodéprimés ou enfants de moins de quinze ans vivant dans une zone à forte prévalence. Le test dit de Mantoux ou test d’intradermoréaction à la turberculine présente cependant des résultats difficiles à interpréter. En 2007, la Haute Autorité de Santé a donné en France un avis favorable aux tests de tuberculose par détection de la production d’interféron gamma. Mais ils ne sont pas proposés en médecine de ville ni remboursés. Le diagnostic de la tuberculose maladie est proposé quand le patient souffre depuis plusieurs semaines de symptômes pulmonaires ne pouvant être expliqués par une autre pathologie infectieuse (ou tumorale). Le premier examen est une radio du thorax : un spécialiste peut alors étudier la présence d’anomalies typiques de la maladie dans sa forme pulmonaire. Le diagnostic de certitude est microbiologique. On réalise un examen cytobactériologique des crachats (ECBC) sur trois jours consécutifs, avec mise en culture. En cas de négativité du résultat on peut pratiquer un contrôle sur des prélèvements par tubage gastrique ou fibroscopie bronchique.

Vous pouvez lire la suite de cet article sur

La tuberculose

Voici le lien qui vous donnera l’article ci-dessus, dans son intégralité :

http://www. inserm. fr/thematiques/microbiologie-et-maladies-infectieuses/dossiers-d-information/tuberculose

L’article suivant peut donner quelques éléments complémentaires :

who. int/mediacentre/factsheets/fs104/fr/

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