Le jardin
Wikipédia nous donne sa version
Un jardin est un lieu durablement et hypothétiquement aménagé où l’on cultive de façon ordonnée des plantes domestiquées ou sélectionnées.
Il est le produit de la technique du jardinage et, comme elle, il remonte au moins à l’Antiquité.
Les différentes cultures humaines dans le monde, au fil des époques, ont inventé de nombreux types et styles de jardins.
Lieux d’agrément, de repos, de rêverie solitaire ou partagée, les jardins ont aussi été revêtus dès l’Antiquité d’une valeur symbolique. Ils apparaissent dans les mythologies et les religions, et ils ont été fréquemment évoqués dans les arts.
Le jardinage
Il paraît que les français sont de bons amateurs de jardinage.
Au final, il y a les persévérants qui optent pour le résultat et donc, ils se donnent de la peine, sortent le nom de leurs plantations à leurs visiteurs et sont fiers comme des jardiniers.
Et il y a les amateurs du dimanche, qui faute de temps, de place, de finances et/ou d’avoir la forme physique pour, plantent quelques petits trucs de temps à autres.
L’utile
En dehors du côté bucolique du paysage, le jardin apporte les légumes, les fleurs et les plantes mais aussi les courbatures et les piqûres…
On cohabite avec un grand nombre d’animaux, volatiles ou non et on vit entouré d’orties, de ronces et autres chardons, le lierre avec qui on a une relation ambigüe. Il y a les mauvaises herbes que l’on trouve ordinaires alors qu’elles nous font une vie de tonte et de débroussailleuse.
Une particularité des « mauvaises herbes » est que certaines portent un nom précis parfois.
Elles fleurissent, aussi. On a le pissenlit et les boutons d’or, les jacinthes sauvages, les crocus. Les années d’exception les anémones s’invitent dans les plantations officielles, les pâquerettes et mêmes les marguerites… et « des » qui sont un mystère de beauté, si on les laisse se développer.
Est-ce vraiment utile d’avoir des fleurs et des plantes dans un jardin ?
Les jardiniers ne se posent plus la question depuis des lustres car en dehors de la beauté du paysage, la pollinisation par les fleurs équilibre notre espace de vie. Les fleurs approvisionnent l’écosystème de l’atmosphère. Elles contribuent comme les plantes à fertiliser. L’apport est dans l’air et dans la terre.
J’en témoigne : lorsque j’ai pris place dans mon jardin, la terre était de la glaise. Au fur et à mesure des tontes, des plantations, des ajouts de terre fertile, elle s’est enrichie.
J’y vois actuellement au bout de 25 ans, des papillons de plusieurs couleurs, des bourdons, des taupes, des asticots, des hannetons, des scarabées… Et « des » que je n’identifie pas mais que je ne voyais presque pas au départ.
Il me manque les libellules et les hérissons…
Pourquoi sommes-nous fanas du jardinage ?
Pour plein de raisons et la première serait qu’après avoir jardiner, c’est beau.
Jardiner n’est pas neutre, on s’équipe de vêtements longs, de bottes, de gants et d’outils comme le fameux sécateur. Et en coulisse, il y a la petite pharmacie contenant la compresse et le désinfectant que l’on affectionne.
Les tronçonneuses, tondeuses, coupe-branches, etc, sont pour les plus costauds.
Il reste quelques choses dont on ne parle pas totalement.
Ce sont les arbres, les plantes et les fleurs en eux-mêmes…
La toxicité des végétaux
- Si vous plantez un boulot ou des jacinthes, du muguet, un rhododendron, des renoncules, un laurier-rose (et non un laurier sauce) ou que vous mangiez la partie verte des pommes de terre et des tomates, un fruit de sureau immature, des feuilles de rhubarbe, vous risquez d’être malade.
- Que vous cueilliez des jonquilles, un coquelicot, un lupin,
- Que vous ayez envie de gouter une fleur de troène après l’avoir respiré…
- Que l’hellébore et la digitale vous inspirent une poésie sans les manger, surtout !
- Même le joli genêt provoque des troubles respiratoires sévères si on l’ingère.
- La grande ciguë et la colchique (dans les prés) sont des ennemies mortelles très communes.
- Le gui et le buis mais aussi le houx ne sont pas bons du tout pour nos organismes.
- L’arnica soigne nos bobos mais elle est parfaitement toxique à l’ingestion.
- Les personnes sensibles aux allergènes volatiles peuvent être très incommodées par les géraniums si attractifs…
- Le boulot cité plus haut mais aussi le pissenlit et les troènes (par exemples car le liste est longue) incommode par des réactions allergènes ou des allergies. Pour en France, on les trouve partout ou presque.
- L’herbe très verte coupée ou pas provoque des éternuements qui s’arrêtent lorsqu’on s’éloigne.
- Les piqûres via les épines de plusieurs végétaux dont les roses sont les reines, entraînent des infections, parfois lorsqu’on nettoie mal l’endroit piqué.
- L’ortie, elle, est un peu roublarde car elle ne vous fera plus sensation après quelques minutes, si vous ne toucher pas la piqûre.
- Les céréales, nos amies, ne se mangent pas sans savoir comment et les réactions allergènes respiratoires encombrent beaucoup de personnes adultes et enfants.
Et pour finir cette liste à la Prévert, tous les fruits rouges et les fleurs dans les haies sont nos ennemies si on ne les connait pas véritablement.
Morale de l’énoncé : on se lave les mains et le visage, on met des gants et les enfants sont toujours accompagnés dans nos jardins.
Liste et aide
Un arrêté du 4 septembre 2020 donne la liste des espèces végétales susceptibles de porter atteinte à la santé humaine et qui doivent faire l’objet d’une information préalable à délivrer aux acquéreurs de ces végétaux. Elles sont réparties en 4 catégories : les espèces pouvant être toxiques en cas d’ingestion ; les espèces pouvant entraîner une allergie respiratoire par le pollen ; les espèces pouvant entraîner des réactions cutanéomuqueuses ; les espèces pouvant entraîner une réaction cutanée anormale en cas de contact avec la peau et d’exposition au soleil.
Arrêté du 4 septembre 2020 relatif à l’information préalable devant être délivrée aux acquéreurs de végétaux susceptibles de porter atteinte à la santé humaine (citation Légifrance)