La TRISTESSE
Cette émotion frôle la dépression, le tabou et l’adrénaline. Elle se développe par un état permanent ou
éphémère, en relation avec une disposition personnelle ou occasionnée par un vécu immédiat, superposé, voire
ancien. Dans ce dernier cas, elle s’éprouve par des événements difficiles, en relation intime avec les sentiments,
le tonus l’influence également. La morosité a quelques tendances à revenir envahir les esprits sans que l’on
sache véritablement pourquoi. Elle fait grise mine et parfois s’extériorise par des pleurs. Il est conseillé de s’en
débarrasser, ce qui dans la pratique développe de nombreux efforts, pas toujours couronnés de succès. La
tristesse se confronte aussi à la solitude. Lorsqu’elle est consentie, le mariage devient heureux. Si l’on force la
solitude et qu’elle se référence à un rejet social, amoureux et/ou familial, la mélancolie s’associera à beaucoup
d’états comme l’isolement, la discrimination, la pauvreté, l’incompréhension et bien d’autres, intimes, privés ou
secrets.
Et enfin, la tristesse utilisée comme un révélateur à l’inacceptable, sert de tremplin, d’identifiant et conduit
quelques fois à se défaire de situations ou de relations handicapantes.

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