Lettre ouverte à Pimprenelle
Chère Pimprenelle,
On te donne le Bon Dieu sans confession, rien que sur ton minois (le donnes-tu ? Pas bô, ça !) mais partout où tu passes avec ton sifflet à roulette, tu transportes la discrimination par tous ses moyens, même sur les très jeunes.
Tu uses de ton petit pouvoir de jeune fille un peu niaise, que l’ânerie collective est prête à croire et tu fais « mousser » tout le monde.
Merci de m’avoir débarrassé des pots de colle bien lourds qui depuis des années fouillaient, tout comme toi, dans ma vie et la dissipait à tous vents par des versions toutes plus moches et fictives, les unes que les autres.
Merci de m’avoir démontré par preuves que la « bêtise » est à l’origine de tous les maux du monde mais vois-tu, je savais déjà.
Merci, si vous avez pris votre « plaisir », j’ai servi à quelque chose.
Merci de m’avoir salie, cela me manquait.
Par contre le parisianisme et la fouille au corps avec les menaces qui ont suivi, ça demande réflexion.
Il y a aussi un petit truc qui m’interpelle qui est assez amusant : c’est la loi de probabilité dans ce coin. Tu me donnes la force, que je n’étais pas sûre d’avoir, de continuer, de rester et d’être totalement isolé, affamé et tout le reste. Je suis d’une race que tu ne comprendras que dans 10 000 vies (et encore) : je ne vends ni mes fesses, ni ma tête pour un Carambar.
Salut Pimprennelle, il faut faire un tri ! Je suis d’accord et voilà une différence supplémentaire entre toi et moi : je suis prêt, je peux tout perdre, tout gagner, sans perdre, ni gagner. Cela, bien avant ton passage dans ma modeste vie que tout le monde vend aux enchères sans permission. Il te faudra encore beaucoup d’existences pour réussir à lire la phrase en entier. Prévention, Prévention quand tu me tiens, tu t’habilles de luttes contre les sifflets à roulette.
Pimprenelle, tu n’as rien d’immortelle et ne t’affole pas, je ne cherche pas non plus à ce que l’on se souvienne de moi. Si la mémoire est en couleur caca, je m’en fou, je sais totalement qui je suis. Je te classe (drôle le mot !).
4 juin 2012
Deuxième histoire :
Elle suit la première.
On va la nommer : « Comment déclarer la troisième guerre mondiale » sur les thèmes favoris de l’humanité, sexe, amour, gloire et beauté… Mais les vais, c’est à dire : frustrations, haine, bas fond et laideur… Ou encore comment éviter de se voir tel que l’on est véritablement !
Allez, Pimprenelle ! Lutter contre son destin est impossible surtout quand on en est la fondatrice. Aucun des signataires n’a eu le cran d’y déposer des remarques de pédophilie, de folie, de mensonges, de furie furieuse qui n’aime pas les hommes, de maltraitante d’enfants (les siens et ceux des autres), de voleuse… J’en oublie…
En résumé, pas un mot sur une cinquantenaire en cavale dans les écoles primaires du … et même que la formation, malgré le joli montage le jour de l’exam.. , même que le diplôme, même que la maison. Tout est là, bien là et tout le reste aussi, Madame LabraSlong.
Le pire, est que tu n’as pas réussi cette fois et les « suiveurs », non plus. Surtout ne croit pas que je sois dans la haine, pas du tout, j’ai dépassé ce stade grâce à ton angélique minois de quatre sous. Quand trop, c’est trop donc, il n’y a plus rien. Je vote pour une seule chose : la paix !
Le temps appartient au temps et les pulsions reviennent toujours à la surface. Le travail se fera tout seul, sans moi. Car si j’en ai ch…, tu n’imagines pas le masque que cela va te faire porter. Il prend beaucoup de noms, très naturellement. Cela s’appelait le « revers de la médaille ». Aujourd’hui, on parle « d’effets pervers ».
Après le classement, voici l’archivage ! Bonne chance, Sifflet à roulette… Y a franchement pas de quoi casser des briques et on passe aux choses sérieuses.
Signé : Blague Carembar and Co. 25 juin 2012
Troisième histoire vraie
Corps infirmes et sociétés, Essais d’anthropologie historique, Henri-Jacques Stiker. Dunod. 3e édition. Extraits page 81,
L’Éthique « sociale » : Quand tous les pauvres sont dangereux.
« Ce titre est volontairement ironique. Après l’exaltation de ceux qui ne correspondent pas à la société établie, la peur va prendre le dessus. Dès le XIVe siècle s’amorce un mouvement de »mise au pas« face à un danger, réel et imaginé tout aussi bien. Époque des grandes épidémies, du vagabondage, de la truanderie. Époque, notamment à cause des pestes, d’un bouleversement démographique et hiérarchique considérable. Des grandes familles entières disparaissaient. Des »bandes« s’organisent. Des répressions s’opèrent. Pauvreté, maladie, infirmité sont souvent placées du côté du banditisme, du vol, des profiteurs. La société commence à »traiter" ces marginaux.
…/…
Les gens de la marge deviennent des inutiles. D’inutiles à nuisibles il n’y a d’ailleurs qu’un pas… Fin de citation.
La quatrième qui se lit comme la première « histoire vraie »
Sa Majesté des livres
Il est des luttes dont la base est étrange. On croit que les acquis sont bien là, les deux pieds dans une terre solide et juste, alors que les apparences ne sont que tromperies.
Il est des sourires et de la confiance offerts qui se révèlent de véritables souricières.
Pourtant, le pour et le contre ont été dans la balance et les contrats signés, contre-signés. Même les écrits s’envolent ou ne servent à rien dans certaines circonstances. Ce qui a pour effet de déstabiliser tout le monde et de couper toutes les initiatives qui consistent à commencer ou recommencer.
Si vous commencez, vous êtes dangereux et si vous recommencez vous êtes une terreur.
Il n’est pas question d’initiatives exceptionnelles. Non rien de cela, il s’agit seulement d’une certaine liberté de penser que vous représenter naturellement parce que votre vie n’est pas comme celle des autres.
Mais, là, on peut tout de même s’interroger : y a-t-il un seul être humain qui vit la vie d’un autre ?
12 juillet 2012