L’être destiné - Réflexions

Tristesse, prévention, éducation, comportement, société, atteinte

L’être destiné ou quand l’implacable nous tient.

La division a ses motivations en nombre toujours plus grands.

« - Tu ne corresponds pas à ce que je veux que tu sois alors en réponse, je ne t’aide pas, je t’enfonce par l’isolement, par la marginalisation mais avant, au passage, je me sers de toi pour obtenir ton savoir ou ta main-d’œuvre… Autant dans le groupe social que familial. »

L’effet est que quelque soit le type de réponses, on ne correspond jamais à ce que l’autre attend et il en rajoute un peu : « - tu n’avais qu’à pas ou c’est de ta faute ! »

Sommes-nous parfaits ?

N’avons-nous pas un devoir de progression et de remise en question à faire sur nous-mêmes ? Le dénigrement et l’agression verbale (de toutes catégories) et physique (déni des limites de résistance, de besoins corporels et affectifs) débouchent sur quoi ? La vie quotidienne dans une concurrence acharnée conduit inévitablement vers une saturation ou un vide puis une rupture avec quelque chose, c’est inévitable.

Ces situations engendrent souvent une cassure avec le groupe humain et elles conduisent à un abandon de toutes charges, de tous engagements qui pourraient devenir la source d’un chantage : plus de maison, plus de voiture, d’enfants ou de travail… déstructuration totale, disparition… électron libre, jusqu’à l’acceptation d’un anéantissement du souvenir… pas de demande de reconnaissance, rien, du vide, approbation/consentement que cette vie n’a servi à rien… En accord avec la société, les conjoints, les enfants, les parents, la fratrie et enfin la société dans son ensemble… Plus de justification pour avoir le droit de survivre…

Il y a une distinction certaine entre l’option sociale et familiale.

Avoir besoin d’une reconnaissance sociale ou/et professionnelle est une étape pas toujours essentielle, mais il y a contractualisation des rapports, on en veut ou pas.

En ce qui concerne la famille, elle est normalement la source de relations affectueuses et protectrices. Si celle-ci n’existent pas ou sont tronquées par des transactions permanentes, il n’y a plus rien à perdre… Pourtant il n’y a pas de petites maltraitances lorsqu’elles s’organisent par habitudes ou héritage, depuis des années… Se serrer les coudes pour ne pas laisser d’autorisation aux autres… Mais il y a un principe ancestral assez impressionnant, dans les pratiques familiales et/ou sociales : le ou la sacrifié ! Le ou la destiné !

On ne rigole pas ! La loi de la nature est un bon refuge à ces pratiques, une résignation collective se met en branle sur l’idée que sur terre cette pratique dite naturelle se constate partout.

Le sujet mis en dehors de tout n’a pratiquement aucune issue. Et ici, il est bien question d’individus n’ayant pas choisi cette condition.

Témoignage et synthèses de de Sylvie Michèle BRIERE, fondatrice

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