Ce qu’en pense France Prévention La Suite
Une maladie dépressive alors que bébé est arrivé !
- Parfois, l’accouchement n’a pas lieu dans les conditions attendues ou l’enfant n’est pas vivant et donc, la relation avec l’état dépressif se fait.
- La maternité est tronquée parce qu’elle n’est pas souhaitée, encore une raison pour déprimer.
- En d’autres occasions, la maman ne se sent pas dans le rôle d’une mère puis d’une vraie mère et elle glisse sur une sous-estimation d’elle-même.
Y a-t-il une ou des causes rationnelles ?
- En réalité, la nouvelle accouchée est enlisée dans une vraie maladie qui n’est pas dû à ses défauts. Le bébé est là, il est en forme. Tout le monde l’entoure et la joie de vivre relie la famille.
- Comment ne pas cacher sa profonde tristesse qui grandit chaque jour et qu’il faut absolument rencontrer un médecin pour se soigner ?
- Comment médicaliser une joie qui ne se vit pas comme telle ?
- L’accouchée doit déclencher une discussion avec le papa pour lui annoncer qu’elle est mal, triste et même en rejet… La société n’a pas encore donné le droit de ce genre de discussion pour tout le monde.
- Il est de notoriété que la naissance d’un enfant est une joie. Un point c’est tout !
Pourtant les symptômes se révèlent nombreux et pour évaluer leurs effets, seul le médecin auscultera l’ensemble des signes par un interrogatoire médical précis pour ne pas aggraver la situation.
Améli définit ainsi la dépression post-partum
Ce trouble associe une tristesse intense et inexpliquée, une labilité émotionnelle, des troubles du sommeil, des croyances négatives avec un sentiment de culpabilité, une perte d’intérêt pour le nourrisson, une dépréciation de ses compétences maternelles, voire des idées suicidaires.
Ce qui doit alerter c’est l’intensité et la sévérité des manifestations.
toute-la.veille-acteurs-sante.fr
Près de 8 femmes sur 10 déclarent qu’elles n’oseraient pas en parler à leurs proches (Communiqué) Des chiffres qui interpellent :
79 % des femmes jugent difficile d’en parler à leurs proches
6 Français sur 10 ne font pas la différence entre dépression post-partum et baby blues
72 % des Français se disent mal informés sur cette maladie
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Une maladie aux conséquences graves encore trop minimisée et sous-diagnostiquée
La dépression post-partum touche 1 mère sur 6 dans les deux mois qui suivent l’accouchement[1]. Elle peut provoquer isolement, perte d’intérêt, troubles du sommeil ou de l’alimentation, et parfois des pensées suicidaires. En France, le suicide est désormais la première cause de mortalité maternelle jusqu’à un an après la naissance, causant un décès toutes les trois semaines[2]. La dépression post-partum peut également affecter le développement émotionnel et cognitif du bébé, altérer le lien parent-enfant et fragiliser l’équilibre familial.
Le sondage met en lumière un constat inquiétant : 6 Français sur 10 ne font pas la différence entre la dépression post-partum et le baby blues, un trouble qui disparaît généralement en quelques jours et dont les symptômes sont généralement modérés. Résultat : la gravité de la maladie reste largement sous-estimée.
Voici deux documents essentiels pour une orientation correcte :