L’usage détourné du protoxyde d’azote, une pratique à risques de plus en plus répandue
Citation drogues.gouv
La loi n° 2021-695 du 1er juin 2021 tendant à prévenir les usages dangereux du protoxyde d’azote, établit un cadre protecteur en prévoyant :
L’interdiction de vendre ou d’offrir du protoxyde d’azote aux mineurs, quel que soit le conditionnement, dans tous les commerces ; les lieux publics et sur internet. La violation de cette interdiction est punie de 3 750 € d’amende ;
Le fait de provoquer un mineur à faire un usage détourné d’un produit de consommation courante pour en obtenir des effets psychoactifs est un délit puni de 15 000 € d’amende.
L’interdiction de la vente ou de l’offre, y compris aux personnes majeures, dans les débits de boissons et les débits de tabac (3 750 € d’amende)
Les sites de commerce électronique doivent spécifier l’interdiction de la vente aux mineurs de ce produit sur les pages permettant de procéder à un achat en ligne de ce produit, quel que soit son conditionnement (3 750 € d’amende)
Il est également interdit de vendre et de distribuer tout produit spécifiquement destiné à faciliter l’extraction de protoxyde d’azote, tels que les « crakers » et les ballons (3 750€ d’amende).
Ce sujet est devenu un phénomène de société sur deux plans :
1 - La capacité polluante de ce gaz
2 - La capacité à détruire les neurones humains par son ingestion illicite
car il faut le préciser, ce gaz est interdit sous sa forme de « bombes » importées via Internet et les achats en ligne.
Les autres méthodes de détournement comme les bombe de crème chantilly sont également à usages illicites lorsqu’on les ingère pour leur gaz.
EN CLAIR, le PROTOXYDE d’AZOTE EST CONSIDÉRÉ COMME UNE DROGUE si on le détourne de ses fonctions référencées !
Qui dit DROGUES, dit pénalisation.
ATTENTION ce gaz est dangereux par son EFFET DE SERRE plus important que le CO²…
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REFLECHISSONS :
Une partie de rigolade de quelques minutes ou un handicap à vie… La mort… ?
Wikipédia nous aide à comprendre
Le protoxyde d’azote, ou monoxyde de diazote, oxyde nitreux, hémioxyde d’azote ou gaz hilarant, est un composé chimique de formule N2O. Ce gaz incolore a une odeur et un goût légèrement sucré. Il est utilisé en anesthésie, en chirurgie, en odontologie, en pédiatrie comme adjuvant (en mélange équimolaire avec du dioxygène) pour ses propriétés anesthésiques et antalgiques. Il est dit « gaz hilarant » car euphorisant à l’inhalation, d’où son usage comme drogue récréative hallucinogène14,15. Comme comburant, il accroît la puissance des moteurs en compétition automobile. Avec l’acétylène H-C≡C-H, il est utilisé dans certains appareils d’analyse (spectrométrie d’absorption atomique16).
Ses émissions sont d’origine naturelle (forêts, océans) et humaine (agriculture, industrie chimique, principalement ; plus de 20 % d’augmentation dans l’air depuis l’époque pré-industrielle). Présent à l’état de traces dans l’air sec (330 parties par milliard5), c’est un gaz à effet de serre 273 fois plus puissant que le CO2. Il est également devenu le premier contributeur à la destruction de la couche d’ozone.
Fin de l’extrait.
HISTOIRE :
Extraits :
En 1772, Joseph Priestley découvre le protoxyde d’azote21 et le décrit dans Experiments and Observations on Different Kinds of Air.
En 1798, Humphry Davy découvre entre autres ses propriétés euphorisantes. Le protoxyde d’azote est utilisé dès la fin du XVIIIe siècle comme « gaz hilarant » dans les foires.
En 1844, le dentiste Horace Wells découvre ses effets anesthésiants, qu’il expérimente sur lui-même.
France Prévention La Suite
s’oppose à l’usage de drogues car les conséquences sont la destruction de la santé et des familles.
Chacun de nos jours est parfaitement au courant des conséquences de ces usages détournés et brandir "çà ne m’arrivera pas" n’est ni raisonnable, ni réel.
L’incitation punitive par les amendes et la loi ne semble pas faire "peur".
Faut-il d’autres accidents du même type de celui de Monsieur Pierre PALMADE qui a détruit sa vie et celle d’une famille ordinaire ?
Faites appel à votre intelligence !
Sylvie Michèle BRIERE, fondatrice.
