Perversité, où es-tu ? Quel est ton vrai nom ?

Niveau de lecture +++

Le pervers est tellement pervers qu’il fait son effet sur les autres en se faisant passer pour un être parfait et gentil. on peut l’appeler : « Je suis innocent ».

Peut-on vivre sans amour ?

Il est facile de se rendre compte que beaucoup d’humains travaillent pour la recherche d’un confort, d’une protection d’eux-mêmes et des autres, autant sur le plan matériel qu’intellectuel. Certains essaient d’inclure l’amour dans la démarche et d’autres pratiquent un désamour fulgurant.

Cet article ne porte pas sur des négations mineures, mais bien sur les plus graves et les plus profondes. Les petites querelles d’amoureux ou de vieux couples, les désobéissances enfantines ou les simples concurrences ne sont pas inclues, ici. Il n’est pas question non plus d’ambitions et de volontés d’avancer ou d’innover. Ça, c’est la vie et le lot quotidien des humeurs, des désaccords et des malentendus.

Il s’agit des profondes blessures de l’humanité, comme les meurtres, les viols, les mutilations, décidés et mis en pratique par des commanditaires ou par l’agissant lui-même. Les dictatures, les colonisations, les spoliations, les détournements, les génocides de toutes formes en font aussi partie.

Le plan mental ou intellectuel n’est pas omis, on parle alors d’endoctrinement, de fanatisme, de harcèlement, de dépossession. Suivant les temps et les cultures, cela porte d’autres noms. Leurs applications pouvant être apparentes ou très intériorisées mais leurs buts est toujours de s’approprier l’autre et ce qu’il représente pour ne rien lui donner en échange.


La haine et son apparition

A son origine, la haine peut se conditionner par le constat d’une séparation insupportable et d’une incapacité à lui donner un sens. Elle s’entérine alors par la peur, la bêtise, la recherche de facilité et surtout par un traumatisme. Cette action divise l’individu en deux ou plusieurs parties internes (éclatement, déchirure) et l’amène à avoir une multitude de réflexes tendant à rendre possible ou supportable son ressenti. On dit qu’il compense.

Certains êtres n’ont pas besoin de haine pour vivre en équilibre, ils se structurent par la bienveillance dont ils s’alimentent et ils consentent à cette « division » dans l’amour. Pratiquement dès la naissance, ils intègrent qu’ils n’ont pas le pouvoir d’être deux (un côté féminin et un côté mascullin). Alors, la recherche de l’autre se vit positivement, ce qui approche la puissance du cœur, la joie de vivre et l’envie de conquérir dans la joie.

Pour aller plus loin, ces êtres harmonieux arrivent à se passer de l’autre car ils sont heureux seul ,aussi. La solitude n’étant pas perçue comme une contrainte et le groupe, non plus. Ces individus tranquilles risquent de devenir des proies dites faciles ou attractives.

La solitude est une grave crainte de l’être avide et déstructuré car elle le met devant lui par ses silences et ses vides.


La famille et l’éducation

Dans l’éducation, il y a des sas mais aussi des pièges que tous les parents sentent ou presque. Il est toujours question d’interprétations et d’intentions venant autant des parents que des enfants. Des adultes trop accaparants peuvent être aussi destructifs que ceux ignorant leurs enfants. Lorsque ces derniers alternent entre un parent protecteur et un parent laxiste… Leur esprit peut se faire « manger » autant que par un couple soudé mais opposant à l’enfant. Ces situations connues n’excluent jamais le libre choix de chacun.

La haine est générée sur ce que l’on n’a pas et que l’on croit ne jamais pouvoir avoir. Souvent, le générateur de haine se donne la peine d’offrir provisoirement ce que demande l’autre. Cela lui permet de renforcer sa haine car ne pouvant toujours pas accéder à l’autre, il décuple ses revendications, rendant sa cible1 coupable de ses inaptitudes. Le choix de l’agissant est délibérément dans le déni ou dans le renoncement2 total à l’objet de ses convoitises supposées. Il ne fait que jouer avec sa cible. A aucun moment, il n’a envie d’acquisitions et de changements ce qui constitue un grand handicap à sa « guérison » rendue plus qu’incertaine.

Un travail de reconnaissance s’impose, même à cet endroit, il en faut une. Sans doute ne sera-t-elle pas douce et agréable mais elle ébauche le processus de défense.


L’identification de son antagoniste

Une étape primordiale pour aller mieux, voire guérir des maux infligés est de reconnaître son agresseur. La démarche peut-être visuelle (savoir qui a agressé) ou morale (savoir pourquoi).

Les destructions naturelles ou accidentelles ne donnent pas un effets pervers. Cela peut être frontal et traumatisant mais la perversité se place dans l’intention.
Dans ces deux cas, il n’y a pas d’intentions mais bien des situations graves et négatives.


Les standards comportementaux d’un ou d’une pervers

En dehors d’être un ou une prédateur, évoluant dans une chronicité tenace et même récurrente, dans ses modes opératoires, le prédateur pervers a pour objectif principal de détruire.

A-t-il une préférence sur le profil de ses proies ? Un autre article sera disponible sous peu pour exprimer les relations globales de ce pervers avec ses victimes.

Le pervers peut passer à une autre victime assez facilement car il lui faut une proie, il peut aussi en avoir plusieurs.

Si toutefois sa présumée victime lui échappe, il peut se suicider pour la mettre face à une absence d’explications. Cette méthode est également appliquée lors d’un procès. Le prédateur se suicide pour que sa culpabilité, responsabilité ne soit jamais validée.

Mais au final dans ce cas précis, il démontre malgré tout, ses responsabilités par son acte.

Le suicide n’étant pas un regret ou une reconnaissance envers sa proie, en aucun cas.

Le ou la pervers n’ont jamais aucun regret, leur univers affectif est narcissique c’est à dire qu’il n’y a qu’un seul amour dans sa vie : LUI-MÊME !

Sylvie.Michèle.Briere-2024

, fondatrice

Article rédigé début 2011 lors de mes premiers échanges par courriers associatifs, avec Jean LASSALLE ex député et maire.

Revenir en haut