Les vérités transformées
La haine viscérale de l’autre est un ressenti qui monte tout seul et qui envahit la personne sans qu’elle ne réprime cet envahissement. Elle aurait une grande tendance à légitimer sa haine.
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Il lui faut en général passer par une manifestation, une expulsion de cet état viscéral dans lequel elle se trouve.
Le racisme, la discrimination, la misogynie, l’antisémitisme, l’homophobie, etc, sont les manifestations d’un même phénomène : la haine exacerbée de l’autre.
L’autre n’est plus considéré comme un être humain. Il/elle est l’objet d’une obligatoire neutralisation. Il faut agir contre le type ou la nana, sa famille et contre tout ce qui les touchent de près ou de loin, quelques soient les méthodes. Impossible de faire autrement !
Pourtant, la LOI interdit TOTALEMENT ces pratiques.
Le raciste ne se raisonne que par la Loi qu’il tente de détourner autant que possible, le plus souvent. Le groupe qui l’entoure et qui le sanctionne éventuellement et de plus en plus souvent, provoque chez lui une excitation à la rébellion. Il ou elle veut avoir raison ! D’autant que ses victimes ne sont pas des êtres humains, dans sa tête.
Les autres efforts, il/elle les réalise pour démonter la tête de ses « ennemis » qui lui mangent les tripes, le sang. Il/elle peut pour cela, inviter tout un groupe ou être seul et agir en manipulant le groupe, en proférant des propos avilissants, en agissant par personnes autres que lui/elle.
Sa position sociale n’est pas le déterminant d’un incitateur à la haine. Il ou elle s’appelle monsieur ou madame ToutLeMonde.
Il mettra sa et ses victimes dans une situation d’être celui ou celle qui commettra tous les délits même si cet individu n’était pas sur les lieux et sur les faits. La haine est telle que son groupe adhère par la haine et/ou par la peur, le simplisme de l’esprit. Les menaces de mort ne sont pas qu’un effet imaginaire et il y a toujours quelqu’un pour écouter que le juif, l’arabe, le « black », la « pauvre fille » sont des êtres lamentables en tout, même si l’évidence montre le contraire.
Ce sujet est hyper important car il atteint l’ORDRE PUBLIQUE.
Des élus, des représentants de l’ordre (États Unis par exemple), des soignants, des enseignants, etc, pratiquent des discriminations pour lesquelles ils ONT L’OBLIGATION de faire RESPECTER l’ORDRE !
Il peut aussi s’agir d’une façon de s’attribuer un pouvoir, une emprise sur un groupe.
Le monde des Bisounours n’existe pas.
Pourquoi lutter contre ? Pas pour se dire que les victimes, les pOvres ! Non le plus souvent, il s’agit juste d’éviter un désordre qui deviendrait trop important.
La discrimination et le rejet sont des phénomènes addictifs pour les personnes qui les pratiquent. Ils n’ont pas souvent envie de faire autrement car il leur faudrait une réforme absolue de leurs façons de penser.
Leur idée principale étant basée sur une auto-validation, sur des autorisations, sur des légitimations et voilà pourquoi, il n’y a que la loi qui peut arrêter ce genre de comportements anti-humanité.
Le racisme
Qu’il soit d’une origine ou d’une autre, le racisme est une souffrance sociale vécue par la communauté entière. Il active les guerres pour lesquelles le principe masculin semble plus acteur que le principe féminin… Mais cela reste à clarifier. Nous n’y sommes toujours pas à cette compréhension de nos réactions sociales et privatives.
Le racisme et la peur de l’autre ne s’expliquent pas souvent et cela prend une forme pulsionnelle, cruelle et attaquante, parfois. La méchanceté, le manque d’empathie ou encore, l’ignorance sont des moteurs à insultes sans quoi, on pose des questions et on dialogue pour comprendre la démarche d’accueil de migrants, d’étrangers.
Cela n’épargne pas l’étranger, le migrant, l’assimilé à se positionner dans les lois du pays accueillant.
Pour harmoniser le racisme et l’immigration, il y a les lois et leurs applications. Seulement, cela ne se règle pas toujours par ce biais et d’ailleurs dans la plupart des cas, les litiges se résolvent seuls. Le fond du différent restant souvent un barrage à la communication et/ou à l’évolution.
Françoise Dolto disait que tout se jouait avant six ans… Il faut bien le faire remarquer mais avec bonheur, les progrès humains se réalisent également après cet âge barrière. Il en faut des efforts pour vivre ensemble sur cette terre qui elle nous accueille sans passeport, ni autre cachet faisant foi…
Lorsque les règles et les lois deviennent des oublis de nos raisons fondamentales, nous sommes des naufragés de la vie.
Sylvie Michèle BRIERE, fondatrice